Ac 7
39 Mais nos pères ne voulurent pas lui obéir ; ils le repoussèrent
et retournèrent par la pensée en Egypte. 40 Ils dirent en effet à Aaron : “Fais-nous
des dieux qui marchent à notre tête ; car ce Moïse qui nous a fait sortir
du pays d’Egypte, nous ne savons pas ce qu’il est devenu.”
Esprit Saint, sois le
gardien de nos pensées.
Mais nos pères ne
voulurent pas lui obéir : c’est à des « paroles de vie »,
reçues en don de Dieu lui-même que le peuple ne veut pas obéir.
ils le repoussèrent : une fois de plus,
l’allusion au fait que Moïse a été repoussé, rejeté…
et retournèrent par la
pensée en Egypte : une formule si réaliste : combien de fois ne
sommes-nous pas ailleurs… Les Hébreux
sont libres, entre eux, emmenés par un grand chef vers la terre qui leur est
promise… et, parce qu’ils ne voient pas de chemin devant eux, ils regrettent
les fouets et quelques oignons… Accepter l’inconnu, l’avenir promis, suppose la
confiance…
Ils dirent en effet à
Aaron : “Fais-nous des dieux qui marchent à notre tête :
quelle demande … alors que le Dieu de leurs pères marche précisément à
leur tête, s’est même manifesté par la nuée, qu’il leur parle par Moïse…
car ce Moïse qui nous
a fait sortir du pays d’Egypte : ils reconnaissent que « ce Moïse »
(!) les a fait sortir d’Egypte, mais ce qui a donné lieu aux chants de
reconnaissance après le passage de la mer Rouge devient soudain une complainte
de reproches !
nous ne savons pas ce
qu’il est devenu : voilà sans doute le problème des hommes : ne
pas savoir, ne pas voir, ne pas comprendre… tant qu’ils recevaient l’eau ou la
manne, ils « voyaient » Dieu prendre soin d’eux. Mais quand Moïse
s’éloigne pour quelque temps, pour trop longtemps à leur gré, voilà le doute
qui les prend et ils veulent « voir », fut-ce des dieux fabriqués de
leurs mains.
Seigneur Jésus, donne-nous de vivre pleinement notre
aujourd’hui, là où nous sommes, là où tu nous veux, que nos pensées aient vers
toi et non pas vers de faux paradis.
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