Voici le
texte de cette lettre. « Le grand roi Assuérus, aux satrapes qui
gouvernent les cent vingt-sept provinces, de l’Inde à l’Éthiopie, et à tous
ceux qui s’occupent de nos affaires, salut ! Bien des gens, comblés
d’honneurs par l’extrême bonté de leurs bienfaiteurs, deviennent pleins de
suffisance. Non seulement ils cherchent à nuire à nos sujets, mais, incapables
de supporter même ce qui devrait les contenter, ils entreprennent de comploter
contre leurs propres bienfaiteurs. Non seulement ils suppriment la
reconnaissance du milieu des hommes, mais de plus, enivrés par les flatteries
de ceux qui ignorent le bien, ils s’imaginent qu’ils vont échapper à la justice
divine qui déteste le mal, alors que tout est à jamais sous le regard de Dieu.
Esther
grec E, 1-4
Viens Esprit de Jésus, viens habiter nos cœurs,
forme les à l’image du tien.
Viens Esprit de Jésus, établis nous en ta paix.
Voici le texte de cette lettre.
La lettre
qu’on vient de nous dire, envoyée à toutes les provinces du pays, traduite en
toutes les langues des habitants, et ayant mission de protéger le peuple juif
du massacre comploté par Amane.
« Le
grand roi Assuérus, aux satrapes qui gouvernent les cent vingt-sept provinces,
de l’Inde à l’Éthiopie, et à tous ceux qui s’occupent de nos affaires,
salut !
Il ne s’agit
pas d’un petit pays ! mais d’un ensemble vaste composé de diverses
provinces, conquises au gré des guerres. Un vaste territoire qui demande une
solide organisation et de nombreux collaborateurs avec qui il convient d’entretenir
de bonnes relations. L’entame de la lettre prend le temps de les saluer avant
de passer au vif du sujet.
Bien des
gens, comblés d’honneurs par l’extrême bonté de leurs bienfaiteurs, deviennent
pleins de suffisance.
Assez
étonnant comme entrée en matière pour une lettre du responsable politique, du
souverain régnant. Voici qu’il prend acte de la suffisance naissant en certains
êtres de par les bienfaits dont ils ont été l’objet.
Non seulement
ils cherchent à nuire à nos sujets, mais, incapables de supporter même ce qui
devrait les contenter, ils entreprennent de comploter contre leurs propres
bienfaiteurs.
Les juifs
sont d’abord présentés, comme bienfaiteurs, avant même d’être identifiés comme
juifs. Leurs ennemis sont présentés par la dérive en laquelle ils se sont
laissés entraîner, dérive morale, dérive psychologique.
Non seulement ils suppriment la reconnaissance du
milieu des hommes, mais de plus, enivrés par les flatteries de ceux qui
ignorent le bien, ils s’imaginent qu’ils vont échapper à la justice divine qui
déteste le mal, alors que tout est à jamais sous le regard de Dieu.
Et dérive
religieuse. Voici une lettre soi-disant du roi, qui ramène la question de Dieu
en avant. A cette époque, l’athéisme n’était guère présent, chaque peuple avait
son ou ses dieux. L’auteur de la lettre nous montre comme la genèse du mal dans
les cœurs, les dérives qui font qu’un être s’écarte du droit chemin.
La
suffisance qui vient avec les honneurs. Ne pas se contenter de ce que l’on a. La
volonté de nuire. L’absence de reconnaissance, qui mène à vouloir du mal à son
bienfaiteur !
Les flatteries
qui aveuglent…
La présomption
qui fait croire que l’on peut se dérober au regard de Dieu.
C’est
tout un traité de vie spirituelle qui nous est livré. Nous sommes comme invités
à relire nos vies, à voir comment, sous quel mouvement nous pensons, agissons…
Traquer les
chemins par lesquels le mal s’infiltre en nos vies, nous aide, avec la grâce à
en sortir, à les éviter…
Seigneur,
donne-nous ton Esprit pour discerner au milieu de ce monde, les chemins que tu
nous proposes : chemin de vérité, de justice, de vie.
Seigneur, apprends-nous à vivre sous ton regard.
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