« Qu’y a-t-il, Esther ? Je suis ton frère : aie confiance
! lui dit-il. Tu ne mourras pas ; notre ordonnance concerne le commun. Il leva
alors le sceptre d'or, le lui posa sur le cou, puis il l'embrassa et dit : «
Parle-moi. »
Esther grec 5, 1 (9-12)
Viens Esprit Saint,
éclaire notre lecture de la Parole.
Viens Esprit Saint,
par ta présence enflamme nos cœurs de ton amour.
« Qu’y a-t-il, Esther
?
Le roi est tout centré sur Esther, il a quitté son trône,
sa grandeur, il est tout souci pour elle.
Je suis ton frère :
aie confiance ! lui dit-il.
Alors qu’il l’avait quasi foudroyée du regard, il a
totalement changé. Il se présente comme le frère, celui qui partage la même
condition humaine, celui sur qui Esther peut compter. Elle qui avait prié Dieu,
se disant seule, voici qu’elle reçoit de l’aide, en l’humanité nouvelle. Le roi
l’invite à la confiance !
Tu ne mourras pas ;
notre ordonnance concerne le commun. Il leva alors le sceptre d'or, le lui posa
sur le cou,
Pour rassurer Esther, il pose envers elle le geste qui
lève la sanction de mort à l’égard de quiconque s’approche du roi sans
autorisation. Ainsi si la parole du roi ne suffit pas, le geste l’accompagne. Il
est important, car il y a des témoins de la scène. Tous savent s’ils ne l’ont
pas entendu, que le Roi par ce geste autorise Esther a venir à lui.
puis il l'embrassa et
dit : « Parle-moi. »
Le basculement du roi est total, il a vu la faiblesse d’Esther
face à lui, il s’est laissé toucher. Voici qu’il se met à l’écoute d’Esther. Il
lui offre de se confier à lui.
Seigneur, béni sois-tu pour les cœurs qui écoutent. Béni
sois-tu pour les cœurs capables de s’émouvoir, de se laisser toucher par
autrui.
Seigneur, forme en nous une humanité vraie, belle et
bonne.
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