samedi 12 novembre 2016

Le Seigneur éloigna le sommeil

Esther (grec) 6
1 Cette nuit-là, le Seigneur éloigna du roi le sommeil ; celui-ci dit alors à son précepteur de lui apporter le livre des « Mémoires des Jours » pour lui en donner lecture. 2 Il trouva le texte écrit à propos de Mardochée : comment celui-ci avait fait au roi des révélations concernant les deux eunuques royaux, lorsque, pendant leur service de garde, ils avaient cherché à porter la main sur Artaxerxès. 3 « Quel honneur, dit le roi, ou quelle faveur avons-nous décerné à Mardochée ? » Les officiels à son service répondirent : « Tu ne lui as rien décerné. »
4 Or, tandis que le roi s’informait des bons offices de Mardochée, voici Haman dans la cour. Le roi dit alors : « Qui est dans la cour ? » Haman était venu pour dire au roi de pendre Mardochée au gibet qu’il avait fait préparer.

Viens Esprit Saint, viens nous dévoiler la parole pour qu’elle reste vive en nos vies.

Cette nuit-là, le Seigneur éloigna du roi le sommeil : le texte grec tient à exprimer clairement l’intervention de Dieu alors que l’hébreu indique simplement que le sommeil le fuyait.

celui-ci dit alors à son précepteur de lui apporter le livre des « Mémoires des Jours » pour lui en donner lecture : il s’agit des Annales du Royaume, mais l’hébreu le désigne comme le livre des Mémoires intitulé « les Paroles des Jours » : il présente ainsi une expression plus riche que le grec a raccourci.

Il trouva le texte écrit à propos de Mardochée : comment celui-ci avait fait au roi des révélations concernant les deux eunuques royaux, lorsque, pendant leur service de garde, ils avaient cherché à porter la main sur Artaxerxès : nous nous rappelons (A, 15) que le roi lui-même fit mettre ces faits par écrit, et que d’ailleurs Mardochée lui-même fit de même. Nous sommes déjà en présence ici de l’importance primordiale de la mémoire, du souvenir, et cela grâce à la parole écrite.

Quel honneur, dit le roi, ou quelle faveur avons-nous décerné à Mardochée ? Les officiels à son service répondirent : Tu ne lui as rien décerné : voilà qui nous étonne… nous avions lu (A, 16) que Mardochée avait reçu des cadeaux… celui qui a rédigé cette ajoute grecque n’a-t-il pas bien lu plus loin ? Peu importe. L’important est cet écrit qui devient ainsi salvateur : avant même que Naham n’ait vu le roi pour obtenir la condamnation de Mardochée, le roi reconnaît en celui-ci son sauveur et veut lui accorder une récompense pour ce geste.

Or, tandis que le roi s’informait des bons offices de Mardochée, voici Haman dans la cour. Le roi dit alors : « Qui est dans la cour ? » Haman était venu pour dire au roi de pendre Mardochée au gibet qu’il avait fait préparer : bien vite nous retrouvons Haman qui, à l’aube, a déjà pénétré dans la fameuse cour avec son funeste projet. Il y attend sans doute le bon vouloir du roi.


Seigneur Dieu, tu es le Dieu présent au milieu des pires tempêtes, tu es le Dieu qui peux parler au cœur de l’homme. Donne-nous la certitude que tu ne nous abandonnes jamais, qu’à travers chacun peut passer un peu de ta bienveillance, un peu de ton secours.

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