dimanche 20 novembre 2016

Si ma prière ne parait pas déplacée



De nouveau, Esther vint parler au roi Assuérus. Elle tomba à ses pieds, en pleurant, et elle le supplia d’écarter le malheur préparé par Amane, et tous les affreux projets qu’il avait formés contre les Juifs. Selon la coutume, le roi tendit à Esther son sceptre d’or ; alors Esther se releva et se tint debout devant lui. Puis elle dit : « S’il plaît au roi et si j’ai trouvé grâce devant lui, si ma prière ne lui paraît pas déplacée, si je suis bien vue à ses yeux, je le supplie de révoquer par de nouvelles lettres celles qu’a envoyées Amane, fils de Hamdata, du pays d’Agag, ces lettres qui ordonnaient de faire périr les Juifs dans toutes les provinces du royaume.
Esther 8, 3-5

Seigneur, envoie ton Esprit sur nous tous qui voulons vivre de ta Parole. Seigneur, envoie ton Esprit sur nous tous qui cherchons ton visage, qui voulons vivre selon ton dessein d’amour. 

De nouveau, Esther vint parler au roi Assuérus.
Esther va au bout de la cause de son peuple. Il ne suffit pas que Amane soit écarté de la cour du roi. Aussi elle s’enhardit et vient une fois de plus chez le roi.

Elle tomba à ses pieds, en pleurant, et elle le supplia d’écarter le malheur préparé par Amane, et tous les affreux projets qu’il avait formés contre les Juifs.
Esther demeure dans une attitude humble, elle tombe aux pieds du roi, elle pleure et supplie. Elle ne profite pas de sa première victoire. Elle vient demander la poursuite de l’œuvre entamée.

Selon la coutume, le roi tendit à Esther son sceptre d’or ; alors Esther se releva et se tint debout devant lui.
La coutume demeure, que nul ne peut paraître devant le roi sans être invité par lui. Et si quelqu’un vient sans invitation, il est condamné, à moins que le roi ne tende son sceptre, ce que ne manque pas de faire le roi, pour Esther, une fois encore. Esther alors peut se lever, et dans son courage se tenir debout devant le roi.

Puis elle dit : « S’il plaît au roi
Esther se fait suppliante. Elle ne veut pas imposer sa volonté au roi, mais le supplier d’agir. S’il plait au roi… Esther se place sous la coupe du roi.

et si j’ai trouvé grâce devant lui,
Esther se replace devant le bon vouloir du roi. Il vient de lui accorder la vie sauve, il a fait disparaître Amane qui complotait sa mort ainsi que celle de tout le peuple. Il a donné les biens d’Amane à Esther. Esther à travers ces gestes du roi, sait qu’elle a trouvé grâce aux yeux du roi, mais elle ne veut en abuser. Elle se fait suppliante.

si ma prière ne lui paraît pas déplacée,
Elle s’en remet au jugement du roi.

si je suis bien vue à ses yeux, je le supplie de révoquer par de nouvelles lettres celles qu’a envoyées Amane, fils de Hamdata, du pays d’Agag, ces lettres qui ordonnaient de faire périr les Juifs dans toutes les provinces du royaume.
Ayant obtenu le salut pour elle-même et pour Mardochée, Esther demande au roi le salut pour tout le peuple. En effet Amane avait envoyé des lettres demandant le massacre des juifs à date fixée. Si ces lettres ne sont pas révoquées, le massacre aura lieu.
Ainsi Esther ne se contente pas d’avoir la vie sauve, elle demande la même faveur pour tout le peuple. Merveilleuse solidarité. 

Seigneur, donne-nous un solidaire de nos frères et sœurs en humanité. Élargis nos solidarité à l’humanité entière, car tous nous sommes tes enfants.

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