Lc 6
3 Jésus leur répondit : « Vous n'avez même pas lu ce que fit David lorsqu'il eut faim, lui et ses compagnons ? 4 Comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea et en donna à ses compagnons : ces pains que personne n'a le droit de manger, sauf les prêtres et eux seuls ? »
Esprit Saint, éclaire notre lecture de la Parole, qu’elle illumine notre route.
Jésus leur répondit : « Vous n'avez même pas lu : si, bien sûr, qu’ils ont lu et relu, discuter et commenter… mais comment ont-ils lu ?! Comment lisons-nous la Parole pour la recevoir dans toute sa nouveauté, son acuité, son actualité ?
ce que fit David lorsqu'il eut faim, lui et ses compagnons ?: même situation, donc, un « chef » et ses compagnons qui ont faim…
"Comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea et en donna à ses compagnons" : référence à la fuite de David lorsque Saül a décidé sa mort. A noter que David n’a pas « pris » les pains d’offrande… il a simplement demandé à manger au prêtre Ahimélek, prétextant il est vrai une mission secrète ordonnée par le roi !! (1 S 21, 3)
"ces pains que personne n'a le droit de manger, sauf les prêtres et eux seuls ? : sans doute Ahimélek (peut-être un peu effrayé par l’arrivée de David !) avait-il déjà compris que la faim mérite une exception à la Loi : faute d’autre chose, le prêtre lui-même proposa les pains de l’offrande à David. Ainsi, le prêtre a-t-il en quelque sorte remis sa part de nourriture à David. Cependant, la comparaison donnée par Jésus est forte : les pains offerts avaient une « valeur » bien plus importante que quelques épis de blé. Si les pains ne pouvaient être mangés après l’offrande, les grains, eux, ne pouvaient être mangés avant l’offrande des prémices, et c’est à cette accusation-là que Jésus répond d’abord en rejoignant les Pharisiens sur leur terrain, celui de l’Ecriture.
Seigneur Jésus, nous aussi, nous lisons et relisons l’Ecriture, puissions-nous le faire avec un cœur ouvert et un esprit toujours prêt à se laisser façonner. Je te rends grâce pour toutes les occasions de lecture communautaire ou, ensemble, nous cherchons ce que tu veux nous dire au travers du texte et où nous nous entraidons à en vivre.
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