(soeur Marie-Thérèse)
Aujourd’hui, l’Église nous invite à fêter Saint
Jacques. Avez-vous remarqué ? Le jour de la fête de Saint Jacques, nous
n’allons pas écouter l’épître de Saint Jacques ! Pourquoi ? En effet,
selon l’Écriture Sainte, il existe 3 Jacques. Celui qui nous fêtons aujourd’hui
est l’un des douze apôtres, le frère de Saint Jean, l’un et l’autre fils de
Zébédée, compagnons de travail de Pierre et d’André, et ce n’est pas lui qui a
écrit cette épître qui porte le nom de Saint Jacques. Peu importe, avec ces
Saints Jacques, louons ensemble Notre Dieu par le chant des psaumes.
Pour le moment, je suis passionnée de Saint
Paul, je voudrais alors vous partager mes petites réflexions sur Paul à travers
le passage de ce jour. Les Corinthiens ont fait beaucoup de peine à Paul,
certains d’entre eux se mettent à s’opposer à lui et à son ministère. C’est
pourquoi Paul a écrit cette 2e épître « pour défendre son
apostolat vis-à-vis de ses adversaires et pour affirmer sa dépendance exclusive
du Christ »[1]. En
tant que vrai disciple du Christ, Paul n’a pas gardé jalousement son titre de
fondateur, au contraire, il se met au rang de serviteur pour le salut des Corinthiens.
« Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et
celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de
l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en
rançon pour la multitude » (Mt 20, 26-28). Une série des mots en
opposition montre bien la peine qu’il se donne pour son ministère, et son
courage, sa persévérance, sa confiance dans le Seigneur, dans les situations
difficiles. Il dit : « En toute circonstance, nous sommes dans la
détresse, mais sans être angoissés ; nous sommes déconcertés, mais non
désemparés ; nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ;
terrassés, mais non pas anéantis » (2Co 4, 8-9). Il a conscience de la
grandeur et la fragilité de son ministère : « Nous portons un
trésor comme dans des vases d’argile » (2Co 4, 7). Il n’est qu’un
instrument de Dieu pour accomplir les œuvres du Seigneur. Et nous,
pourrons-nous devenir un instrument de Dieu, collaborer avec Lui, nous mettre
au service de nos frères et sœurs ?
Puisque c’est la fête de Saint Jacques, je dirai également un petit mot sur Saint Jacques. Nous ne savons pas pour quel motif sa maman a posé une telle question à Jésus, l’évangile ne nous le raconte pas. Est-ce que Jésus a refusé sa demande ? Ce n’est pas clair. « Jésus leur dit : ‘Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon père’ » (Mt 20, 23). Effectivement, à la suite d’une persécution à Jérusalem, Jacques fut tué dans un endroit inconnu de Palestine. C’est ainsi que Jacques a bu à la même coupe que son Maître ; il a donné sa vie en rançon pour la multitude.
Notre
Père
L’Écriture dit : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ». Nous qui avons le même esprit de foi, nous croyons, c’est pourquoi nous prions ensemble la prière que Jésus nous a donnée.
Oraison
Seigneur Jésus, tu as dit que « celui qui
veut devenir grand […] sera serviteur ». Nous sommes tes simples vases
d’argile, accorde-nous la force, la sagesse et l’humilité dans notre mission quotidienne,
qui est le service des autres. Afin que
ta grâce puisse se répandre sur le plus grand nombre, et pour ta plus grande
gloire. Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles.
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