mardi 7 mai 2019

Il fut saisi de compassion


Mc 6
33 Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
34 En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

Viens Esprit Saint, viens aiguiser notre regard, fais-nous voir les attentes de tous ceux qui nous entourent.

On aurait quand même bien tendance à plaindre les apôtres : le repos promis s’est réduit au temps de la traversée…

On peut aussi remarquer le zèle de la foule et la peine qu’elle prend pour rejoindre Jésus. Quant à la motivation, c’est le secret de chacun… Il faut dire que la rumeur a bien couru pour que l’on se soit mis en route « de toutes les villes ».

Jésus voit immédiatement la foule : « en débarquant ». Et il en a pitié, comme il a eu pitié des apôtres fatigués. Il voit à l’instant nos manques, nos fatigues, notre quête… et il y répond. Il voit les gens qui l’entourent : ils sont sans berger… c’est lui le berger… Il voit donc en eux un vrai désir de l’entendre, de recevoir sa parole.

« Aussitôt » - aurait pu écrire Marc – aussitôt il se remet à enseigner, et il est précisé : « longuement ». « C’est fichu » devaient penser les apôtres, adieu le repos et l’intimité avec Jésus.

Mais voilà, Jésus, on ne le garde jamais pour soi ! Sa compassion englobe tous les hommes, et, nous le verrons, les apôtres vont devoir à leur tour mettre la main à la pâte. Au lieu du repos, c’est le travail qui les attend ! L’intimité résidera dans le partage des tâches avec Jésus.

Seigneur, je te bénis d’être un Dieu au cœur compatissant. Tu réponds à tous ceux qui ont besoin de toi, tu ne ménages jamais ta peine. Sois notre berger, sois le berger de tous les hommes de bonne volonté.

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