8 1 En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : 2 « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. 3 Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. »
Viens Esprit de compassion et de sollicitude, viens nous faire entrer dans les sentiments du Christ pour les hommes.
« En ces jours-là » petit signal de Marc notant la venue du Royaume, comme en 1,9 pour la venue et le Baptême de Jésus et dans le discours eschatologique avant la venue « du Fils de l’homme » en 13,17.19.24.
Ce récit est proche de celui de Marc 6,30-44, mais cette fois nous sommes en territoire païen et c’est important : ce que Jésus a fait pour les Juifs, il le fait aussi pour les non Juifs. Le royaume est pour tous !
« Jésus appelle à lui ses disciples » comme à chaque appel à le suivre et à chaque fois qu’il veut leur confier quelque chose d’important. Notamment Marc 3, 13 quand il en choisi douze "pour qu'ils soient avec lui".
Comme au chapitre 6 Jésus a « compassion » et ici il le dit très clairement à ses disciples...Invitation à entrer dans sa compassion.
« Trois jours » : toutes les autres mentions des « trois jours » en Marc sont en rapport avec sa Passion et sa Résurrection (Marc 8,31 ; 9,31 ; 10, 34 : les trois annonces, 14,58 ; 15,29 durant la Passion)
« Depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi » : soif et persévérance, désir fort ! Jésus a-t-il mis trois jours avant de s’apercevoir que la foule n’avait rien à manger ??? Ne cherchons pas si la vraisemblance ou non, car là n’est pas le sujet ! Et justement ce qui choque dans le récit est là pour attirer notre attention et nous obliger à creuser. Depuis trois jours ils se nourrissent de la parole de Jésus, ils vivent ce que le peuple d’Israël a vécu lors de la traversée du désert : « Le Seigneur t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim, et il t’a donné à manger la manne – cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue – pour que tu saches que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur. » (Deutéronome 8,3). Comme Dieu au désert, Jésus nourrit la foule d’abord de la parole puis du pain.
Devant une telle faim, du coeur et du corps, il est impossible à Jésus de les laisser ainsi ! C’est une question vitale pour eux .
« Certains d’entre eux sont venus de loin. » de loin dans tous les sens du terme, géographique et existentiel : les périphéries dont le Pape François ne cesse de nous demander de nous rapprocher.
Béni sois-tu Jésus pour ton immense compassion pour chacun des hommes ; viens transformer nos coeurs de pierre et nous faire entrer dans ta compassion. Donne-nous de voir la faim et la soif de ceux que tu places sur notre route et d’y répondre selon nos possibilités. Fais de nous des témoins authentiques.
Ce récit est proche de celui de Marc 6,30-44, mais cette fois nous sommes en territoire païen et c’est important : ce que Jésus a fait pour les Juifs, il le fait aussi pour les non Juifs. Le royaume est pour tous !
« Jésus appelle à lui ses disciples » comme à chaque appel à le suivre et à chaque fois qu’il veut leur confier quelque chose d’important. Notamment Marc 3, 13 quand il en choisi douze "pour qu'ils soient avec lui".
Comme au chapitre 6 Jésus a « compassion » et ici il le dit très clairement à ses disciples...Invitation à entrer dans sa compassion.
« Trois jours » : toutes les autres mentions des « trois jours » en Marc sont en rapport avec sa Passion et sa Résurrection (Marc 8,31 ; 9,31 ; 10, 34 : les trois annonces, 14,58 ; 15,29 durant la Passion)
« Depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi » : soif et persévérance, désir fort ! Jésus a-t-il mis trois jours avant de s’apercevoir que la foule n’avait rien à manger ??? Ne cherchons pas si la vraisemblance ou non, car là n’est pas le sujet ! Et justement ce qui choque dans le récit est là pour attirer notre attention et nous obliger à creuser. Depuis trois jours ils se nourrissent de la parole de Jésus, ils vivent ce que le peuple d’Israël a vécu lors de la traversée du désert : « Le Seigneur t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim, et il t’a donné à manger la manne – cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue – pour que tu saches que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur. » (Deutéronome 8,3). Comme Dieu au désert, Jésus nourrit la foule d’abord de la parole puis du pain.
Devant une telle faim, du coeur et du corps, il est impossible à Jésus de les laisser ainsi ! C’est une question vitale pour eux .
« Certains d’entre eux sont venus de loin. » de loin dans tous les sens du terme, géographique et existentiel : les périphéries dont le Pape François ne cesse de nous demander de nous rapprocher.
Béni sois-tu Jésus pour ton immense compassion pour chacun des hommes ; viens transformer nos coeurs de pierre et nous faire entrer dans ta compassion. Donne-nous de voir la faim et la soif de ceux que tu places sur notre route et d’y répondre selon nos possibilités. Fais de nous des témoins authentiques.
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