Mc 6
33 Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur
intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et
arrivèrent avant eux.
34 En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de
compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.
Alors, il se mit à les enseigner longuement.
Viens Esprit Saint, viens
aiguiser notre regard, fais-nous voir les attentes de tous ceux qui nous
entourent.
On aurait quand même bien tendance à plaindre les
apôtres : le repos promis s’est réduit au temps de la traversée…
On peut aussi remarquer le zèle de la foule et la peine
qu’elle prend pour rejoindre Jésus. Quant à la motivation, c’est le secret de
chacun… Il faut dire que la rumeur a bien couru pour que l’on se soit mis en
route « de toutes les villes ».
Jésus voit immédiatement la foule : « en
débarquant ». Et il en a pitié, comme il a eu pitié des apôtres fatigués.
Il voit à l’instant nos manques, nos fatigues, notre quête… et il y répond. Il
voit les gens qui l’entourent : ils sont sans berger… c’est lui le berger…
Il voit donc en eux un vrai désir de l’entendre, de recevoir sa parole.
« Aussitôt » - aurait pu écrire Marc – aussitôt il
se remet à enseigner, et il est précisé : « longuement ». « C’est
fichu » devaient penser les apôtres, adieu le repos et l’intimité avec
Jésus.
Mais voilà, Jésus, on ne le garde jamais pour soi ! Sa compassion
englobe tous les hommes, et, nous le verrons, les apôtres vont devoir à leur
tour mettre la main à la pâte. Au lieu du repos, c’est le travail qui les
attend ! L’intimité résidera dans le partage des tâches avec Jésus.
Seigneur, je te bénis d’être un Dieu au cœur compatissant.
Tu réponds à tous ceux qui ont besoin de toi, tu ne ménages jamais ta peine.
Sois notre berger, sois le berger de tous les hommes de bonne volonté.
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