Mc 6
51 Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent
tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur,
52 car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur
cœur était endurci.
Viens, Esprit Saint,
viens nous éclairer, viens guérir nos cœurs endurcis.
« C’est moi » a-t-il dit. Que disent, que font
alors les apôtres ? Mystère…
Mais Jésus monte dans la barque, et Marc précise – ce qui
est évident – « avec eux ».
Car c’est là l’essentiel : leur maître qui les avait
« obligés » à monter dans la barque, à s’éloigner de lui, le voici de
nouveau « avec eux ».
Mais ils n’en ont pas fini avec la peur, car,
au moment où Jésus embarque, voilà que le vent tombe, que la mer se calme. Il
n’a rien dit, rien fait, il est juste arrivé. D’où stupeur des apôtres. Mais
qui a dit que la vie avec Jésus était de tout repos et surtout sans surprise ? Nous n’en serons jamais au bout de nos étonnements…
Mais Marc nous fournit l’explication de cette stupeur. Il
revient aux « pains ». Et on se remémore bien sûr la distribution des
pains et des poissons jusqu’à rassasiement. Il nous précise que les apôtres
« n’avaient rien compris ».
Les actes et les paroles de Jésus n’avaient pas été signifiants pour eux. Ils
ne leur ont pas permis de « reconnaître » qui est leur Maître. Ils
n’ont pas su lire les signes. Ils n’étaient pas prêts pour cela, pas
disponibles, pas assez ouverts à son enseignement : ils étaient
« endurcis ».
Pourtant, on les comprend si bien ces disciples, on voit
combien ils sont secoués à l’école de Jésus, on n’a pas trop de mal à
s’imaginer à leur place…
Seigneur Dieu, tu es si grand que nous avons du mal à
comprendre tes chemins, voire même à t’y reconnaître. Seule ta présence nous
rassure.
Aie pitié de nos faiblesses, de nos lenteurs, de nos stupeurs.
Permets que le jour se lève !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire