Mc 6
30 Les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent
tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
Viens Esprit Saint,
inspire nos paroles, inspire nos actes, que la parole nous accompagne lorsque
nous sommes envoyés.
Revenons au début de ce chapitre : Jésus a enseigné
dans la synagogue de Nazareth mais il y a été mal reçu. Il a alors parcouru les
villages avoisinants, dans cette Galilée qui est sa terre d’origine. Et, un
jour, il a appelé ses disciples et les a envoyés deux par deux en mission. Nous
savons déjà, per le récit de Marc (v. 13) qu’ils ont enseigné, chassé les
démons, guéri les malades.
Bref, sa réputation se répand jusqu’aux oreilles du « roi »
Hérode – qui n’est pas roi mais tétrarque de Galilée. Tous se demandent qui est
Jésus, quantité d’hypothèses ont circulé (v. 15). Mais Hérode a son idée, et
cela le fait trembler : c’est Jean le Baptiste… celui qu’il a fait
décapiter. Mais nous ne connaissions pas cette histoire… Marc a donc fait une
longue parenthèse (v. 17 à 29) pour nous la raconter.
Ainsi, les apôtres (partis au verset 12), reviennent
maintenant auprès de Jésus. Ils lui annoncent (ce que nous savons déjà) ce
qu’ils ont fait (guérir, chasser les esprits mauvais… et enseigner).
On les imagine bien, assis autour de leur maître, lui
rapporter tout ce qui fut en leur pouvoir, tout ce qu’ils ont manifesté, exactement
comme Jésus.
Ainsi, dès ce moment, la mission est partagée, même si les
envoyés (nous le saurons plus tard) n’ont pas encore compris grand-chose de ce
qu’est le Royaume des cieux qui tient tant à cœur à Jésus.
On imagine bien aussi leur joie, leur éblouissement. Celui
qui est envoyé par Jésus, celui qui réalise au mieux la mission « confiée »,
celui-là éprouve le bonheur d’être l’objet de la « confiance » de son
maître.
Seigneur, tu confies ce qui te tient le plus à cœur, tu le
confies à notre faiblesse, à notre fragilité. Partager ta mission est plus
important que sa « réussite ». C’est ensemble (deux par deux) que
nous pouvons répondre au mieux à ton attente. Reste avec nous. Béni sois-tu
pour la joie de te faire connaître.
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