(Rosy)
Ouverture
Voilà
une parabole qui interroge, étonne, scandalise peut-être… comme bien des
paraboles.
Voilà
une histoire qui se déroule au temps où les banques donnaient des intérêts…
Voilà
surtout un récit qui présente une notion de justice qui nous déroute.
Heureusement, il y est aussi question de confiance, de bonté, de fidélité et
surtout de joie. Mais que cela ne nous détourne pas trop vite des aspect
rugueux du texte.
Nous
l’écouterons après le chant des psaumes.
Commentaire
La
parabole que nous avons lue hier, celle des 10 jeunes filles, se terminait par
« Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure »
Ici
aussi, il s’agit d’un maître absent. Mais il a organisé cette absence. Il
aurait été si simple de placer lui-même son argent à la banque… Le fait qu’il
le remette à ses serviteurs nous manifeste sa relation avec ceux-ci : il les
connaît bien (il agit en fonction des capacités de chacun) et il leur fait
confiance. (il confie ses biens). Et il part, sans la moindre recommandation,
le moindre conseil. Il en fait des responsables !
Suivent
2 notions de temps contrastées : « Aussitôt » et « longtemps après ».
Aussitôt,
c’est la manière dont les deux premiers serviteurs se mettent au travail : on
ne sait rien de la façon dont ils font valoir les talents. Cela n’a pas
d’importance. Ce qui compte, c’est leur zèle à mériter cette confiance, à se
mettre en route, et c’est pour cela qu’il le font « aussitôt ».
Pourtant,
le maître leur laisse le temps puisqu’il ne revient que « longtemps après ».
Chacun peut travailler à son rythme, il y a plusieurs façons de répondre à la
confiance. Le temps est donné mais il n’est pas connu.
Dès
son retour, il demande des comptes !
Les
deux premiers ont « reçu » les talents, ils les ont fait leurs pour un temps.
Ils se sont considérés comme des partenaires, des alliés. Ils en ont pris soin
et ils ont doublé la mise.
C’est
bien ce qu’attendait le maître. Ils ont « TB ». Les éloges déferlent. Ils sont
déclarés bons, fidèles et dignes de confiance.
Pour
le 3e, ce talent, c’est « l’argent de son maître ».
Il
n’a pas fait sien le don. Il a toujours considéré ce talent comme une
intouchable propriété du maître. Lorsqu’il le présente à son maître, il le
désigne encore ainsi : « Tu as ce qui t’appartient ».
Alors,
comme dans la parabole des 10 jeunes filles, il y a ceux qui sortent, qui sont
jetés à l’extérieur. Et il y a ceux qui entrent, qui « entrent dans la joie de
leur Seigneur ». C’est cela que notre Dieu a hâte de nous partager : sa Joie !
Notre
Père
Seigneur
Jésus, tu nous as révélé qui est notre Dieu et c’est un Père que tu nous as
fait connaître. Avec toi, nous voulons le prier.
Oraison
«
La joie de notre cœur vient de lui,
notre
confiance est dans son nom très saint.
»
Avec
ces mots du psaume, nous te bénissons, toi notre Dieu, et nous te louons pour
tous tes bienfaits,
Toi
qui es vivant, avec le Père et l’Esprit, aujourd’hui et pour toujours.
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