(SMJn Noville)
Introduction
Nous
voici rassemblés en communauté, en Eglise.
Les
deux lectures de ce 18e mardi du TO sont bien d’actualité.
« …
Incurable est ta blessure, et profonde, ta plaie… Ta peine est incurable »
L’extrait
du prophète Jérémie peut refléter notre expérience, celle de nos contemporains.
Dans
l’évangile de Matthieu, l’extrait de ce jour suit le partage du pain que nous
avons entendu hier.
Après
la prière de Jésus, on assiste à la marche sur les eaux.
Le
sentiment des disciples reflète celui qu’éprouvent tant de nos
contemporains :
« En
le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : ‘C’est
un fantôme’. Pris de peur, ils se mirent à crier... »
Souffrance
et peine dans la 1e lecture.
Peur
dans l’évangile.
Ces
sentiments vont-ils rester sans réponse ?
Dieu
s’en tiendra-t-Il éloigné ?
Non !
Dans
les deux lectures, une Parole se fait entendre au nom de Dieu.
Dans
Jérémie : « Je vais restaurer… j’aurai de la compassion… je lui permettrai
d’approcher et il aura accès auprès de moi… »
Et
dans l’évangile : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Dans
les situations difficiles de notre monde, dans ces situations éprouvantes que
nous vivons, laissons-nous rejoindre par la Parole du Seigneur.
Après
la lecture de l’évangile, un temps de silence nous sera offert pour laisser
descendre cette Parole.
Puisse-t-elle
se frayer un passage vers les parties les plus sombres et les plus ténébreuses
de nos existences… et des hommes et femmes de notre temps !
Ouvrons
à présent nos cœurs par le chant des psaumes.
Méditation =
Temps de silence
Notre Père
« Vous
serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu », dit le Seigneur.
« Viens ! » dit Jésus à Pierre. À notre tour, tournons-nous en
toute confiance vers le Seigneur et redisons ensemble la prière des enfants de
Dieu…
Prière
Seigneur,
lorsque la faute, la souffrance, l’épreuve nous submergent, tu te fais Dieu
compatissant et proche. Lorsque les vagues et le vent nous menacent, tu te
montres rassurant et tu viens à nous. Accorde-nous de t’appeler, comme le fit
Pierre « Seigneur, sauve-moi ! », afin que nous puissions ressentir au
plus profond de nous-mêmes que ta Parole s’adresse à nous aujourd’hui, là où
nous sommes. Et que cette Parole nous met debout pour relever à notre tour tous
ceux et celles qui ploient sur le chemin. Seigneur, apprends-nous la confiance !
Nous te le demandons par Jésus-Christ, ton Fils, qui règnes avec Toi et le
Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
Bénédiction
Que
le Seigneur nous bénisse et nous garde…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire