mercredi 11 septembre 2019

Ils se réjouirent


Mc 14
10  Judas Iscarioth, l’un des Douze, s’en alla auprès des grands prêtres pour le leur livrer.  11  A cette nouvelle ils se réjouirent et ils promirent de lui donner de l’argent.  Et ils cherchaient une occasion favorable pour le livrer.

Nous revoici au nœud du problème qui ronge l’esprit des chefs religieux. 
« Ils cherchaient comment arrêter Jésus »…  et ils n’ont  pas trouvé de solution !                                                                                                                    
Voilà que Judas se présente et offre ses services.  Une véritable aubaine ! Bien évidemment, Ils s’en réjouissent et veulent « à tout prix » manifester leur reconnaissance : ils promettent de l’argent.  Ce n’est pas le prix de la vie de Jésus qu’ils vont lui donner, - sa vie n’a pas de prix -  mais le prix de l’infamie. Pour Judas, il ne reste plus qu’à trouver une occasion favorable pour livrer Jésus.  Lui fallait-il une occasion, une bonne raison ?

Ce qui vient d’être évoqué à l’occasion d’un « avant dernier repas » chez Simon, pour autant que Judas ait été présent, a peut-être été la goutte qui a fait déborder le vase.  Il faudrait  être sûr que les comportements d’une femme à l’égard de Jésus et les considérations de son maître, aient eu raison de la ‘’tolérance’’ de Judas.  
                     
Accueillir le message de Jésus, un message qui dérange, c’est jusqu’où ? C’est jusque quand ? Je ne sais pas mais il est possible, probable même, qu’il ait vécu en désaccord avec Jésus et qu’un moment donné il exprime son désaveu. La trahison dit les limites de cet homme qui n’a pu trouver réponse favorable pour lui, à ses questionnements. 

Oui, Seigneur, ta Parole est une arme tranchante. Mettre mes pas dans les pas de Jésus c’est me fier à quelqu’un qui me précède, dont je ne peux faire le tour et qu’il est impossible d’encadrer. Toutes mes perceptions sont au-delà des mots.  Donne-moi d’accepter la part énigmatique que tu es mais aussi la capacité de pouvoir te suivre. Jésus en qui je me fie. Oui, j’ai confiance en toi.
Raymond

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