Mc 13
5 Alors Jésus se mit à leur dire : « Prenez garde que
personne ne vous égare. 6 Beaucoup viendront sous mon nom, et diront :
“C’est moi”, et ils égareront bien des gens. 7 Quand vous entendrez parler de
guerres et de rumeurs de guerre, ne vous laissez pas effrayer ; il faut
que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. 8 Car on se dressera nation
contre nation, royaume contre royaume, il y aura des tremblements de terre en
divers lieux, il y aura des famines ; c’est le commencement des douleurs
de l’enfantement.
Viens Esprit Saint,
viens éclairer pour nous ces paroles difficiles de Jésus, qu’elles nous
guident.
Jésus va donc leur répondre, et longuement.
Ou plutôt, il va profiter de l’opportunité de cette question
et de ce moment passé au calme, à l’écart, pour les mettre en garde. Car il ne
sort pas le calendrier pour répondre au « quand ? ».
Il s’attardera plutôt à la question sur « le signe donné lorsque tout cela va se
terminer. » Nous sommes donc clairement passés de la destruction du
Temple à celle de la fin.
Que dit Jésus ?
D’abord une mise en garde : il y a danger de se laisser
égarer. Par qui ? Par ceux qui surgiront pour se prétendre le Messie et
attirer à leur suite, sur de faux chemins, ceux qui seront trop confiants, ou
surtout trop naïfs. L’enjeu redoutable est donc de savoir reconnaître
Jésus ! Ne nous arrive-t-il pas souvent de nous poser cette même
question : ce désir qui est en moi, cet appel que je crois discerner,
est-ce bien le Seigneur qu me l’adresse ? N’est-ce pas mon désir
personnel, ou, pire encore, des voix contraires ? « Prenez garde que (rien ni) personne ne vous égare ».
Ensuite un encouragement : « ne vous laissez pas effrayer » : pourtant le
tableau dépeint par Jésus, est bien effrayant. Bien sûr, on n’est pas obligé de
le prendre au pied de la lettre - pas plus que quand Jésus parle de montagnes
qui sautent dans la mer…, il n’empêche que l’avertissement est sérieux !
Et si Jésus parle de tout cela, c’est en fait pour nous éviter la peur et l’effroi.
Car, ajoute-t-il, « il
faut que cela arrive », mais « ce
ne sera pas encore la fin ». Qu’est ce que cette « fin » si
redoutée ? La fin du monde, son « retour » ?
En fait, il nous donne la clé : « c’est
le commencement des douleurs de l’enfantement ». Cette note est
inattendue : un enfantement ! Une bonne nouvelle donc, un joie, un
espoir… Un avenir.
Seigneur Jésus, ton dessein nous est mystérieux mais tu nous
en a révélé ce que nous devions en savoir ; l’important pour nous est d’avoir
entendu ta promesse : « je serai toujours avec vous ». Nous
remettons notre confiance entre tes mains.
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