Ac 10
1 Il y avait à Césarée un homme du nom de Corneille,
centurion à la cohorte appelée “l’Italique”. 2 Dans sa piété et
sa crainte envers Dieu, que toute sa maison partageait, il comblait de
largesses le peuple juif et invoquait Dieu en tout temps.
Esprit Saint, éclaire
pour nous ce nouveau récit afin qu’il soit lumière dans notre quotidien.
Il y avait à Césarée :
nouveau déplacement géographique bien précisé par Luc : il nous emmène
maintenant à Césarée, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Joppé,
toujours sur la côte, mais cette fois en Samarie. Nous savons déjà (8,40) que
Phlippe y est arrivé, et il s’y est même installé puisque Paul sera son hôte
bien plus tard. A ce moment, Hérode le Grand a fait de Césarée sa capitale et
le port est à son apogée. Tout cela, à la gloire des « Césars »…
un homme du nom de
Corneille, centurion à la cohorte appelée “l’Italique” : il y a donc
bien sûr des cohortes sur place et même leur élite, les cohortes recrutées en « Italie ».
Voilà qu’entre maintenant en jeu un de leur centurion : Corneille !
Et cela pour le plus long récit des Actes.
Dans sa piété et sa crainte envers Dieu, que
toute sa maison partageait : Corneille et tous les siens sont des « craignants
Dieu », ils sont convertis au Judaïsme, mais sans être Juifs et donc sans
être circoncis.
il comblait de
largesses le peuple juif et invoquait Dieu en tout temps : s’il ne peut
observer toute la Loi, Corneille en vit pourtant deux grandes obligations :
d’abord celle de l’aumône (comme Tabitha, ou comme le centurion de Capharnaüm
(Lc 7,5) qui en avait bâti la synagogue), ce qui est chaque fois énoncé comme
une preuve de la qualité de la personne. Celle de la prière aussi : il est
pieux, il invoque Dieu. Il est en quelque sorte prêt à accueillir l’Evangile.
Seigneur Jésus, donne-nous, comme à Corneille, un cœur préparé
à accueillir ton irruption dans nos vies.
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