samedi 3 mars 2012

Médecin guéris-toi toi-même

Il leur dit : « Bien sûr, vous allez me citer ce proverbe : Médecin guéris-toi toi-même. Tout ce que nous avons entendu qui est arrivé à Capharnaüm, fais-le aussi ici, dans ta patrie. » Et il dit : « Amen, je vous le dis aucun prophète n’est bien accueilli en sa patrie ».
   Luc 4, 23-24

Viens Esprit de Dieu, ouvre nos cœurs, qu’ils accueillent ton Fils, ton Envoyé
Viens Esprit de Dieu, enlève les obstacles qui sur nos routes barrent ton chemin

Il leur dit : « Bien sûr, vous allez me citer ce proverbe : Médecin guéris-toi toi-même. Tout ce que nous avons entendu qui est arrivé à Capharnaüm, fais-le aussi ici, dans ta patrie. »
Etonnante cette parole. Jusqu’ici ce passage de l’Ecriture paraissait serein, tous avaient rendu témoignage et étaient en admiration devant les paroles de Jésus. La question qui a suivi « N’est-il pas le fils de Joseph ? » était-elle tentée de doute ? Il semblerait bien à voir la réponse de Jésus.

Luc ne nous a pas encore parlé du passage de Jésus à Capharnaüm et de son action. Mais à entendre Jésus, on comprend qu’il y a déjà accompli des signes qui ont marqué les foules. Et les gens de sa patrie veulent qu’il fasse pareil chez lui ! Si un médecin ne se soigne pas correctement, il risque de ne pas recevoir confiance de ceux qui l’approchent. En réclamant des signes et prodiges, ils risquent de réduire la mission de Jésus à celle d’un thaumaturge. Mais Jésus est plus prophète que thaumaturge. Il est revêtu d’une mission précise que lui a confiée le Père, et dont il vient de proclamer avec les mots d’Isaïe toute la portée.

 Et il dit : « Amen, je vous le dis aucun prophète n’est bien accueilli en sa patrie ».
Jésus n’est pas accueilli en sa patrie comme envoyé de Dieu, on regarde seulement son origine humaine, on s’arrête à ce que l’on sait de lui. Il est le fils de Joseph, un enfant du pays. S’il veut montrer qui il est qu’il multiplie signes et prodiges ! On croirait entendre le diable à nouveau : Si tu es Fils de Dieu…

Seigneur, apprends-nous à poser sur toi un regard de foi, à accueillir le message que tu veux nous dévoiler, sans exiger de toi des signes et des prodiges.
Aujourd’hui je veux te recevoir en ma vie, tel que tu souhaites y être présent ! Viens Seigneur !

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