Ps 85
1 Écoute,
Seigneur, réponds-moi,
car je
suis pauvre et malheureux.
2 Veille
sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu,
sauve ton
serviteur qui s'appuie sur toi.
3 Prends
pitié de moi, Seigneur,
toi que
j'appelle chaque jour.
4 Seigneur,
réjouis ton serviteur :
vers toi,
j'élève mon âme !
Viens Esprit Saint, mets tes mots sur mes
lèvres lorsque ma prière se fait appel.
Ce psaume
de supplication commence, comme on peut s’y attendre, par un cri d’appel :
« Ecoute ! » « Réponds ! » Cet appel est très
fréquent dans le psautier et est tellement beau dans sa traduction
littérale : « Penche ton
oreille ».
Dans ce
psaume de 17 versets, les mots « Seigneur »
ou « Dieu » sont répétés 11
fois, sans compter tous les « toi » : c’est dire si l’interpellation
est pressante.
Ce qui
justifie cet appel est tout de suite énoncé : c’est la situation du priant
qui se sent menacé : il est « pauvre
et malheureux », ou dans d’autres traductions « humilié et indigent »
Le
psalmiste supplie que Dieu veille sur lui, qu’il le garde, qu’il le sauve, et
cela en raison de sa foi : « moi
qui suis fidèle » « qui se
confie en toi ». Cette foi est belle, cette foi est capable « d’élever
son âme ».
Cette
confiance le fait appeler sans arrêt : tous les jours, ou « tout le
jour ».
Et la
demande qui termine ces quatre versets si denses est un peu inattendue au
milieu de ces appels à l’aide : le priant demande la joie ! Et cette
joie qu’il attend, c’est la joie du serviteur !
Seigneur
Dieu, permets-nous de t’appeler en toute confiance, de t’appeler sans cesse car
tu es le Dieu qui réponds, tu es le Dieu qui sauves tes serviteurs et leur
apportes ta joie. Béni sois-tu !
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