mercredi 22 juin 2011

Trois cents deniers

Jn 12

4. Alors Judas Iscariote, l'un de ses disciples, celui-là même qui allait le livrer, dit : 5. « Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? » 6. Il parla ainsi, non qu'il eût souci des pauvres, mais parce qu'il était voleur et que, chargé de la bourse, il dérobait ce qu'on y déposait.

Esprit de vérité, sois ma lumière dans la méditation de ce texte où domine le mensonge.


Contraste. Tandis que la senteur du parfum se répand encore, gros plan sur Judas. Face au geste d’amour, l’irritation et le calcul… face à l’audace de l’onction, le murmure hypocrite.

Et ce n’est pas le beau rôle qui est tenu par « l’un de ses disciples ».

Etrange accusation de Jean traitant Judas de menteur et de voleur, comme s’il voulait déjà démontrer que Judas livrera Jésus pour les 30 deniers… dix fois moins que la valeur du nard !


Devant tous ces calculs, je m’interroge sur tous les « combien » qui émaillent mes journées. Combien d’argent sans doute, mais aussi combien de temps, de travail, combien en attention, en prière, en…

J’aime cette phrase que Jean Sulivan met dans la bouche de Dieu : « Vis ta vie, chante ta musique, laisse-moi faire les comptes, je ne sais pas compter. »

Que l’Esprit m’inspire la juste mesure !

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