Et Marie, était celle qui avait oint de parfum le Seigneur,
et essuyé ses pieds avec ses cheveux, et c’était Lazare son frère qui était malade.
Les sœurs lui envoyèrent donc dire : « Seigneur, celui que tu aimes est malade ».
Jean 11,1-3
Viens Esprit de force et de douceur,
Viens Esprit d’amour et de tendresseViens habiter nos maisons,
Viens habiter nos relations.
Il était un malade…
Jean plante le décor. Jésus vient de se retirer en Transjordanie avec ses disciples. Et voilà que déjà on rappelle la Judée à son bon souvenir ! Lazare de Béthanie est malade. Une famille : deux sœurs et un frère.
Marie est présentée par avance comme celle qui a oint le Seigneur, ce récit ne viendra en fait dans l’évangile de Jean qu’au chapitre suivant.
Marie semble être le cœur de cette famille, Marthe est présentée comme sa sœur, et Lazare son frère. L’évangile de Luc nous parle des deux sœurs, la rencontre est sans doute dans toutes les mémoires, où Jésus est reçu à la maison de Béthanie, et Marie assise à ses pieds l’écoute, tandis que Marthe s’inquiète et s’agite pour bien le recevoir !
Mais le récit ici, pose le regard sur un malade. Trois fois le mot malade revient en ces trois versets.
Les sœurs lui envoyèrent donc dire : « Seigneur, celui que tu aimes est malade »
C’est ce qui s’appelle prendre quelqu’un par les sentiments !!! Celui que tu aimes… Je regarde Jésus, familier de cette maison de Béthanie, où il aura pris plaisir à s’asseoir, dans le partage d’amitié.
Seigneur : elles s’adressent à lui avec respect comme avec audace.
Audace de l’amour : celui que tu aimes est malade ! Elles ne formulent aucune demande, elles signalent une situation. Marie à Cana avait fait de même : elle avait signalé à Jésus le manque de vin, sans lui dicter la solution. Délicatesse, qui laisse le destinataire entièrement libre.
Je reçois là une belle invitation pour la prière. Si souvent nous sommes tentés de dicter à Dieu une conduite. Les deux sœurs lui présentent seulement la situation : situation de détresse, de fragilité.Seigneur, je voudrais porter ainsi devant toi, tous ceux et celles que je porte en mon cœur. Je voudrais simplement égrener leur nom, je sais que tu les connais, et les aimes. Et que tu auras bonheur à ce que je me soucie de te parler d’eux !
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