lundi 27 juin 2011

Cela avait été écrit

Jn 12

14Trouvant un ânon, Jésus s'assit dessus selon qu'il est écrit : 15Ne crains pas, fille de Sion : voici ton roi qui vient, il est monté sur le petit d'une ânesse. 16Au premier moment, ses disciples ne comprirent pas ce qui arrivait, mais lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent que cela avait été écrit à son sujet, et que c'était cela même qu'on avait fait pour lui.

Esprit Saint, toi seul peux donner la compréhension des Ecritures : je veux me laisser éclairer par ta lumière.


Quel contraste, quel face-à-face entre la foule qui manifeste et Jésus sur son ânon. Des palmes pour un roi, mais ce roi n’est pas sur un fringant coursier ! Un ânon, quoi de plus attachant ? Et pourquoi un ânon ? Pour ne pas effrayer : ne crains pas ! La prophétie citée est de Zacharie et elle est encore plus précise (Za 9,9) : ton roi… juste et victorieux (sauveur), humble, monté sur un ânon tout jeune.

Et les disciples ne comprirent pas : quel mélange de sentiments doit habiter leur cœur… Pourtant, un jour, ils s’en souviendront et tout s’éclairera. Jean nous a d’ailleurs déjà précisé un aspect important de cette mémoire des Ecritures : nous seulement (2,22) elle va permettre aux disciples de comprendre mais aussi de croire en la Parole de Jésus. Plus tard, il expliquera (14,26) : « l’Esprit Saint (…) vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit ».


Si souvent nous ne pouvons pas comprendre, tant « les chemins de Dieu ne sont pas les nôtres », même si – comme les disciples – il suffirait parfois de se laisser éclairer par les Ecritures. N’est-ce pas précisément la grâce de la Lectio, dans la lumière de l’Esprit ?

Aucun commentaire: