22 août : Vierge Marie Reine
Introduction
Nous voici rassemblés en communauté,
en Église.
En cette semaine, nous parcourons sur
le mode express l’époque qui suit la prise de possession de la terre de Canaan.
Nous recevons trois extraits du livre
des Juges : hier, la liturgie nous en offrait une clé de
lecture ; aujourd’hui et demain, deux récits ; puis nous passerons à
un autre livre.
Le récit de ce mardi de la 20e
semaine, c’est le début de la vocation du guerrier Gédéon.
Et, dans l’évangile, nous écouterons
un extrait du chapitre 19 de Mt.
Les disciples y posent la question
centrale que nous pourrions poser également : « Qui donc peut être sauvé ?
».
Nous tâcherons de faire résonner ces
deux textes.
En ce 22 août, nous ne pouvons omettre
la mémoire de ce jour : la Vierge Marie honorée sous son vocable de
« Reine ».
Confions à son intercession les
intentions des hommes et femmes de notre temps, par le chant des psaumes.
Je vous annonçais le projet de faire
résonner les deux textes majeurs de ce jour, l’extrait des Juges et
l’évangile de Matthieu.
« Qui donc peut être sauvé ? », demandent les
disciples.
« Comment sauverais-je Israël ? », demande
Gédéon.
Lorsqu’on pose cette question, on pose inévitablement celle
des moyens de parvenir au salut, du fondement sur lequel on peut s’appuyer, de
la confiance que ces moyens nous apportent.
Il me semble que la confiance apparaît dans la liturgie de
ce jour, sous la forme d’une petite préposition « avec ».
Les trois micro-récits de nos deux lectures l’évoquent.
D’abord, sur quoi se fonde la confiance de Gédéon ?
En réalité, il est plutôt découragé, mais le Seigneur qui
vient à sa rencontre lui donne un sursaut de force par ces paroles :
« Le Seigneur est avec toi, vaillant guerrier ! »
« Avec la force qui est en toi, va sauver Israël du
pouvoir de Madiane. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? »
La clé de confiance qu’offre Dieu, c’est à la fois lui-même,
Dieu… et, à la fois, la force qui est en Gédéon.
À la fois, avoir confiance en Dieu… et, à la fois, puiser
au creux de soi-même.
Quant à l’évangile, le premier micro-récit évoque
clairement la confiance que l’on peut avoir dans les richesses.
Mais la métaphore du chameau prouve bien sa vacuité, son
inefficacité.
C’est alors que, dans un second micro-récit, les disciples
posent la question : « Qui donc peut être sauvé ? ».
Si les richesses ne confèrent pas le salut, Pierre se targue à présent des renoncements accomplis :
« Voici que nous avons tout quitté pour te suivre… ».
Non, les bonnes œuvres ou les mérites ne garantissent pas
plus le salut que les richesses !
Suivre, c’est être avec Jésus.
Voici le lieu de la confiance : le choix de la
suivance de Jésus.
Et le résultat ne se laisse pas attendre : c’est « le
centuple… la vie éternelle ».
Être attentif à la présence de Dieu, à ses interventions en
nos vies : « Je serai avec toi ».
Confiance en nous-mêmes, puisque Dieu y réside :
« N’est-ce pas moi qui t’envoie ? ».
Confiance en Jésus, que nous suivons sur le chemin.
Redisons à Dieu notre confiance…
Il nous promet le centuple de sa présence,
aujourd’hui !
Avec le juge Gédéon et les disciples
de Jésus, redisons la prière des enfants de Dieu…
Prière
Seigneur, dans les situations
impossibles à nos yeux humains, tu nous proposes de choisir la voie de la
confiance. Confiance en toi qui veux nous sauver, en nous-mêmes puisque Tu nous
insuffles ta force, confiance en Jésus que nous pouvons suivre sur le chemin.
Accorde-nous de renouveler notre confiance. Alors, si nous t’écoutons, nous
recevrons la réponse du psalmiste : « J’écoute : que dira le Seigneur
Dieu ? Ce qu’il dit, c’est la paix ». Que sa Paix se répande en nos cœurs
et en notre monde !
Soutenus par la prière de la Vierge
Marie, nous te le demandons, par Jésus-Christ, ton Fils, qui règnes avec Toi et
le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
Que le Seigneur nous bénisse et nous
garde…
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