vendredi 16 décembre 2011

Heureuse

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car voici : lorsque la voix de ta salutation est arrivée à mes oreilles, le petit a bondi d’allégresse dans mon sein. Heureuse celle qui a cru que s’accomplira ce qui lui a été parlé de la part du Seigneur.
     Luc 1, 43-45

Viens Esprit de paix et de joie,
Viens Esprit de lumière et de vie
Viens Esprit de foi et d’espérance

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ?
Emerveillement d’Elisabeth ! D’où vient, que Marie vienne ainsi la visiter ? Elisabeth qui a porté en secret son enfant, reçoit de lui une perception de Marie bien au-delà de ce qu’elle en connaissait auparavant ! Voilà que sa parente, sa jeune parente, vient à elle, et qu’elle reconnaît en elle, la mère de son Seigneur !  Confession de foi qui dépasse tout ce qu’on aurait attendu comme accueil ! Voilà ce qui lui a été révélé dans le silence de l’attente !

Car voici : lorsque la voix de ta salutation est arrivée à mes oreilles, le petit a bondi d’allégresse dans mon sein.
Dans son élan de joie, Elisabeth exprime ce qu’elle vit, que Luc avait auparavant raconté en style indirect. Comme si cette parole venait confirmer ! Au verset 41, Luc signalait que l’enfant avait bondi dans le sein de sa mère, à la salutation de Marie. Elisabeth dans son exclamation, précise qu’il a bondi d’allégresse ! C’est bien la joie du salut, la joie portée par le Messie qui fait tressaillir Jean, l’enfant à naître, qui sera prophète. C’est l’enfant qu’elle porte en elle, l’enfant avec lequel elle a tissé la communion, dans le silence de ces 5 mois d’attente, c’est cet enfant qui est pour elle le signe. C’est lui qui l’ouvre à la foi. C’est lui qui lui donne de reconnaître en Marie, la mère de son Seigneur.

Heureuse celle qui a cru que s’accomplira ce qui lui a été parlé de la part du Seigneur.
Première béatitude de cet évangile, elle est adressée par une femme à autre, à Marie. Heureuse celle qui a cru ! Le salut est en marche… Elle a cru que s’accomplira ce qui lui a été annoncé… le futur dit qu’au moment de la rencontre, l’accomplissement est en route, et non point encore réalisé.
Heureuse celle qui a cru ! Elisabeth sait que lorsque paraît un messager du Seigneur, on reste libre de croire ou non… Son mari Zacharie, est le témoignage vivant de cette liberté, lui qui est muet, parce qu’il n’a pas cru, dit le texte.

Seigneur, donne-nous en nos rencontres, cette joie de te découvrir présent. Donne-nous par la foi de te mettre au monde. Donne-nous cette confiance en l’accomplissement de toutes tes paroles. Que là soit notre joie, notre force, notre paix.

2 commentaires:

Raymond a dit…

A la lecture de ces versets monte en moi cette "Hymne à Marie", écrit par Florin et que j'ai envie de vous partager :

"Aurore Annonciatrice du Soleil Levant,
Ouvre mes yeux aux merveilles de la Beauté de la Grâce apparaissant en Toi!

Buisson verdoyant de la Gloire, Tout vivifié par la Sève de l'Amour,
Allume en nous le feu qui ne détruit pas et la Flamme qui transfigure!

Marie, Terre d'accueil, montre-moi comment m'ouvrir à l'autre!
Oreille très fine ouverte au souffle de l'appel,
Grande voile déployée au Plein-Vent-du-Ciel,
O Marie, éveille en nous l'attention au Dieu qui parle et attache-nous pour toujours à Celui qui ne peut nous quitter!

Cantique Magnifique,
Source Bondissante,
Arbre de Vie au Fruit de suavité et de joie,
Tendresse des entrailles divines,
Respiration maternelle de Dieu...

Mère de mon Seigneur, venue en visitation jusqu'à moi,
Salutation d'allégresse frappant à mon oreille,
Envoyée exultante, Porteuse de toute Grâce,
Je t'accueille avec bonheur et te salue à mon tour: Bénie, Toi au milieu des Femmes."
(La Roche d'Or)

Raymond a dit…

"Comme l'aurore, Marie a surgi
Belle et radieuse dans sa pauvreté.
Vêtue du manteau de l'innocence!
Réjouis-toi comblée de grâce,
Par toi nous vient le salut!

"En grande hâte, Marie s'est levée
Terre animée par le feu de l'Esprit,
Salutation d'allégresse!
Bénie sois-tu au milieu des femmes
Par toi le Fils est venu!

"Comme l'étoile qui perce la nuit,
Comme la flamme qui ne s'éteint plus,
Tu as dit oui à l'immensité!
Marie-Victoire, tu nous entraînes,
Première en avant de nous!"

"Tressaillez de joie tous les peuples,
Chantez la merveille!
(La Roche d'Or)