samedi 29 octobre 2011

Les disciples s'en retournèrent

Jn 20

9En effet, ils n'avaient pas encore compris l'Ecriture selon laquelle Jésus devait se relever d'entre les morts. 10Après quoi, les disciples s'en retournèrent chez eux.

Qu'avec la grâce de l'Esprit, nous puissions tendre vers une maturité de la foi, devenir pleinement croyants de la Résurrection.

ils n'avaient pas encore compris l'Ecriture : personne n’avait su lire, personne n’avait perçu la lecture qu’en faisait le Messie… Pour croire, Jean a dû se rendre au sépulcre. Là, il n’a pas vu son Maître : et il a cru : l’absence l’a mené à la foi.

Pierre, lui, reste perplexe : Luc dit même "qu'il s'en va de son côté en s'étonnant de ce qui était arrivé". (Luc 24,12)

les disciples s'en retournèrent chez eux : ils ont vu ce qu’il y avait à voir, et ils rentrent à la maison… Jean a compris mais il n’en fait pas état, il n’annonce pas la grande nouvelle : une certitude personnelle n’est pas toujours transmissible.

« Lui, ils ne l’ont pas vu » dira Cléopas (Lc 24, 24) en parlant précisément des premiers apôtres allés au tombeau.

Les deux apôtres sont repartis : ils n’ont rien dit, rien expliqué, rien décidé… ont-ils seulement remarqué Marie qui est revenue, elle aussi, au tombeau ? Elle a été chercher du secours, ils ne l’ont pas secourue.

Pierre et Jean, c’est nous-mêmes, plein d’inquiétude mais aussi d’amour pour Jésus. Comme eux, nous courons, nous voulons savoir, comprendre, nous nous affairons… enfermés dans notre problème.


Seigneur Jésus, tu es « absent » et tous sont perdus. Tout l’évangile nous raconte tes gestes et tes paroles, mais voici que tu as remis l’esprit, et depuis ce moment, l’histoire continue sans toi : tu as quitté les pages du Livre. Et les disciples ne peuvent que courir.

Quand tu nous parais absent de nos vies, donne-nous de croire en ta présence aimante.

1 commentaire:

raymond a dit…

"ils n'avaient pas encore compris l'Ecriture selon laquelle Jésus devait se relever d'entre les morts"

Temps que les paroles de Jésus courent dans la tête de Jean plutôt que dans sa poitrine, il n'y a pas de relation possible.
Raymond