jeudi 13 octobre 2011

Crucifie-le !

Ils se mirent à crier : « Enlève ! Enlève ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands-prêtres répondirent : « Nous n’avons pas de roi, si ce n’est César. » Alors donc il le leur livre pour qu’il soit crucifié. Ils prirent donc Jésus.
            Jean 19, 15-16

Viens Esprit de douceur et de force
Viens Esprit d’Amour
Fais nous communier à l’offrande de Jésus
Viens Esprit de paix, habite nous de ta grâce.

Ils se mirent à crier : « Enlève ! Enlève ! Crucifie-le ! »
La provocation de Pilate « Voici votre roi ! » déchaîne l’ire des chefs religieux juifs. Les voici qui crient, hurlent, réclamant que Pilate enlève Jésus, l’ôte de leur vue, et de manière définitive : qu’il le mette à mort, le crucifie ! C’est le refus total d’accueillir Jésus, de le reconnaître envoyé du Père, d’accueillir son message de salut et de paix.  

Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? »
Pilate continue à tourner en dérision les chefs religieux, à leur faire sentir son pouvoir. Il siège et domine l’assemblée. Et il ne démord pas de l’appellation « roi ». C’est toute la nation juive qu’il entoure ainsi de sa moquerie.

Les grands-prêtres répondirent : « Nous n’avons pas de roi, si ce n’est César. »
Comble ! Ce sont les  chefs religieux qui prononcent une telle parole ! Comme un refus de l’attente du Messie-roi ! C’est une véritable soumission  au pouvoir romain, au mépris de la royauté de Dieu. Ils venaient avec un homme qu’ils voulaient voir condamner au nom de la loi Juive, et voici qu’ils argumentent avec la loi romaine, déniant la royauté à Dieu.

Alors donc il le leur livre pour qu’il soit crucifié. Ils prirent donc Jésus.
Pilate a peur, il ne peut sauver Jésus face à une telle accusation, sans risquer de perdre son poste. Si tu le relâches tu n’es pas ami de César… La haine d’un coté, la peur de l’autre… Jésus silencieux au milieu, Jésus livré, Jésus se livrant…

Seigneur, je te contemple au milieu de ce déchaînement. Je te vois, livré entre les mains des hommes, jouet de leur prétention, de leur peur et de leur gloriole. Je te vois rejeté, et avec toi le message de paix que tu portais. Quelle blessure en ton cœur, lorsque ceux-là même qui veulent défendre leur religion, renient la royauté de ton Père sur la création, pour s’incliner devant l’empereur romain. Seigneur je partage ta peine, donne-moi de partager ton amour et ta fidélité.

1 commentaire:

Raymond a dit…

"Ils se mirent à crier"

Crier sa haine, sa frustration, sa jalousie. Les comportements que nous avons disent le Dieu que nous avons.
Je suis frappé par le contraste entre la violence verbale et physique de tous ces "aveuglés" et la non violence de Celui qui parle dans le secret, dans le silence de sorte que les sourds puissent l'entendre. C'est lui le Verbe de Dieu, le démuni qui parle aux démunis.
Seigneur, malgré mes faiblesses et mes limites Tu prends soin de moi, comme ton Père prend soin de toi.
Ton amour pour nous est plus fort que leurs cris, la souffrance et la mort.
Merci pour ta douceur, ta tendresse et ton sourire qui guérit.
Raymond