vendredi 3 juin 2011

De l'autre côté

Et il s’en alla de nouveau de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait. Et il demeura là. Et beaucoup vinrent à lui. Et ils disaient : « Jean n’a fait aucun signe, mais tout ce qu’il a dit de celui-ci était vrai. » et beaucoup se mirent à croire en lui.

Jean 10, 40-42



Viens Esprit de lumière, éclaire nos cœurs, qu’ils accueillent tes témoins

Viens Esprit, raconte-moi Jésus

Il s’en alla de nouveau de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.
De l’autre côté du Jourdain, c’est du côté païen. Tandis qu’il vient d’essuyer le refus des autorités de le reconnaître, tandis qu’il fuit leur tentative de se saisir de lui, le voici qui revient sur ces premiers pas. Là où Jean baptisait, là où Jean lui a rendu témoignage, là où il a reçu ses premiers disciples !

Il demeura là. Et beaucoup vinrent à lui
Dans le temple Jésus allait et venait, ici il demeure. Rien ne semble l’y inquiéter. Mystère de l’accueil de Jésus, il est accueilli là où on aurait attendu qu’il soit refusé, il est refusé là où on aurait pensé qu’il serait accueilli.
Il demeure. Instant de paix, de retraite, moment où il peut refaire ses forces face au combat qui l’attend.
Temps pour la prédication aussi, beaucoup viennent à lui, dans la bienveillance de l’accueil. Ceux qui n’ont pas d’idées préconçues sur Dieu accueillent plus facilement un envoyé, que les gardiens de la religion établie !

Ils disaient : « Jean n’a fait aucun signe, mais tout ce qu’il a dit de celui-ci était vrai » et beaucoup se mirent à croire en lui.
Etonnant surgissement de la foi en ce lieu.
Balance entre la situation d’échec à Jérusalem et cette foi naissante en la terre des nations.
Jean avait désigné Jésus agneau de Dieu. Sa parole de témoignage est accueillie, même sans signe, tandis que les chefs religieux cherchaient un signe !

Seigneur ouvre mon cœur à tes témoins, apprends-moi à te reconnaître tel que tu te donnes !
Seigneur ta présence invite à prendre position, certains te rejettent, d’autres t’accueillent. Je contemple ce mystère de ta liberté, de ton offrande de liberté, tu ne t’imposes pas, tu t’offres. Qui veut te reçoit. Infini respect de ta mission.

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