Jean 19, 15-16
Viens Esprit de douceur et
de force
Viens Esprit d’AmourFais nous communier à l’offrande de Jésus
Viens Esprit de paix, habite nous de ta grâce.
Ils se mirent à crier :
« Enlève ! Enlève ! Crucifie-le ! »
La provocation de Pilate « Voici votre roi ! » déchaîne
l’ire des chefs religieux juifs. Les voici qui crient, hurlent, réclamant que
Pilate enlève Jésus, l’ôte de leur vue, et de manière définitive : qu’il
le mette à mort, le crucifie ! C’est le refus total d’accueillir Jésus, de
le reconnaître envoyé du Père, d’accueillir son message de salut et de paix.
Pilate leur dit : « Vais-je
crucifier votre roi ? »
Pilate continue à tourner en dérision les chefs religieux, à leur faire
sentir son pouvoir. Il siège et domine l’assemblée. Et il ne démord pas de l’appellation
« roi ». C’est toute la nation juive qu’il entoure ainsi de sa
moquerie.
Les grands-prêtres
répondirent : « Nous n’avons pas de roi, si ce n’est César. »
Comble ! Ce sont les chefs
religieux qui prononcent une telle parole ! Comme un refus de l’attente du
Messie-roi ! C’est une véritable soumission au pouvoir romain, au mépris de la royauté de
Dieu. Ils venaient avec un homme qu’ils voulaient voir condamner au nom de la
loi Juive, et voici qu’ils argumentent avec la loi romaine, déniant la royauté
à Dieu.
Alors donc il le leur livre
pour qu’il soit crucifié. Ils prirent donc Jésus.
Pilate a peur, il ne peut sauver Jésus face à une telle accusation,
sans risquer de perdre son poste. Si tu
le relâches tu n’es pas ami de César… La haine d’un coté, la peur de l’autre…
Jésus silencieux au milieu, Jésus livré, Jésus se livrant…
Seigneur, je te contemple au milieu de ce déchaînement. Je te vois,
livré entre les mains des hommes, jouet de leur prétention, de leur peur et de
leur gloriole. Je te vois rejeté, et avec toi le message de paix que tu
portais. Quelle blessure en ton cœur, lorsque ceux-là même qui veulent défendre
leur religion, renient la royauté de ton Père sur la création, pour s’incliner
devant l’empereur romain. Seigneur je partage ta peine, donne-moi de partager
ton amour et ta fidélité.
1 commentaire:
"Ils se mirent à crier"
Crier sa haine, sa frustration, sa jalousie. Les comportements que nous avons disent le Dieu que nous avons.
Je suis frappé par le contraste entre la violence verbale et physique de tous ces "aveuglés" et la non violence de Celui qui parle dans le secret, dans le silence de sorte que les sourds puissent l'entendre. C'est lui le Verbe de Dieu, le démuni qui parle aux démunis.
Seigneur, malgré mes faiblesses et mes limites Tu prends soin de moi, comme ton Père prend soin de toi.
Ton amour pour nous est plus fort que leurs cris, la souffrance et la mort.
Merci pour ta douceur, ta tendresse et ton sourire qui guérit.
Raymond
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