mercredi 1 décembre 2021

Liturgie de la Parole, 1er mercredi de l'Avent

 (sœur Marie-Jean)

Introduction

Nous voici rassemblés en communauté, en Eglise.

En ce premier mercredi d’Avent, les lectures nous balisent un chemin de circonstance, car elles nous parlent de salut.

Variations sur un même thème entre les trois lectures qui nous sont proposées, mais un thème qui répond à l’attente, au désir, à l’aspiration de notre monde…

Dans sa prophétie, Isaïe offre une parole qui peut rejoindre les hommes et femmes de notre temps : disparition du « voile de deuil… du linceul… de la mort… Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple »

Le psaume graduel atteste du même salut : « Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi… »

Et dans l’évangile, Jésus incarne ce salut lorsqu’il déclare : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger… »

La question nous est posée : nous qui sommes bénéficiaires d’un tel salut, comment le concrétiserons-nous aujourd’hui, dans notre vie personnelle, nos communautés, notre monde ?

Ecoutons ce que Dieu veut nous dire…

 Méditation

Dans l’évangile que nous avons écouté, je suis interpellée par un aspect qui me semble révélateur.

L’évangéliste Matthieu écrit : « Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit… »

De là-haut, il voit les foules de personnes en carence, en attente, en espérance d’un salut : « boiteux, aveugles, estropiés, muets »

Jésus les guérit et est pris de compassion envers cette foule…

Ce qui permet à Jésus d’accéder à un tel sentiment est la prise de distance indiquée au début de la péricope : « Il gravit la montagne et là, il s’assit… »

Nous qui sommes disciples de Jésus, nous désirons lui ressembler, être porteurs de son regard et de ses gestes de salut.

Jésus est caractérisé par sa compassion.

Il est le seul dans l’Evangile à l’éprouver.

Or, la compassion se distingue de la pitié, de la charité, de la miséricorde ou de l’empathie.

La compassion dont Jésus est porteur est un don : on est ému aux entrailles.

C’est une voix passive en grec : cette expérience nous est donnée. On ne peut pas la provoquer.

Comme dit Lytta Basset, l’expérience est donnée, « mais chacun peut préparer le terrain »[1].

Cette expérience est précieuse, car elle nous fait atteindre nos profondeurs, notre être unique. Elle nous permet de partager à autrui notre moi profond, l’étincelle de divinité qui demeure au plus profond de nous-même.

Comme l’exprime encore Lytta Basset, la compassion est « l’accomplissement de tout l’humain, la brusque éclosion de ce que l’on a de meilleur au fond de soi ».

Pour l’atteindre, Jésus a préparé le terrain en gravissant la montagne.

Et nous ? Quelle distance allons-nous prendre ?

Tel est le sens du temps d’Avent qui nous est offert en ce début d’année liturgique : temps de retraite pour les personnes engagées dans les « œuvres sociales », temps prochain de retraite pour la Communauté des sœurs.

Que faisons-nous de ce temps privilégié où Dieu se fait désirer ?

Un temps où Dieu désire se donner au creux du cœur pour nous ouvrir à cette émotion, cette sortie de nous-mêmes, source de salut pour tous les hommes.

Accueillons Sa Grâce, à l’œuvre, aujourd’hui…

Temps de silence

Notre Père

Oraison

Seigneur, ta relation au Père te conduit à la compassion, source de guérison et de salut pour tes contemporains. Aujourd’hui, nous nous tournons vers Toi. Conduis-nous sur la montagne avec toi, en ce lieu où nous recevrons de Toi ce que tu veux nous offrir, pour le salut de nos frères et sœurs. Nous te le demandons par Jésus-Christ, ton Fils ressuscité, qui règnes avec Toi et le Saint-Esprit, un seul Dieu pour les siècles des siècles.



[1] L. Basset, Une joie insolite : l’ouverture des entrailles, dans L. Basset dir., S’ouvrir à la compassion, Paris, Albin Michel, 2009, p. 59-83.

mardi 30 novembre 2021

Liturgie de la Parole, 1e mardi de l'Avent

 (Raymond)

Commentaire :

« Jésus marchait au bord de la mer »

Il n’est pas dit d’où il vient ni où il va, mais il marche. Dès le début « il n’a pas d’endroit où poser sa tête » alors il marche…au bord de la mer !

C’est curieux que ce soit à cet endroit, vous ne trouvez pas ?  Où a lieu la rencontre ?  Il marche, il descend au bord de la mer et là il va rencontrer des hommes ordinaires, des pêcheurs de poissons qui sont occupés soit à lancer leurs filets soit à les réparer. Ces pêcheurs ce sont des gens simples, leur savoir consiste à pêcher et c’est sans prétention. 

C’est là, au lieu le plus bas que Jésus descend nous rejoindre. Je frappe à la porte d’une cellule. « Qui est là ? » - « C’est moi » - « C’est l’aumônier ! Entre. » Je prends mon badge, j’ouvre la porte et j’entre. « Je croyais que tu ne viendrais pas, je t’attendais. »

Dans ma vie, dans vos vies, n’est-ce pas ainsi que cela se passe ? Pour certains, sur un lit d’hôpital, pour d’autres au fond d’une cellule de prison, pour d’autres dans la détresse d’une séparation, de la perte d’un être cher, sur la route d’un exil forcé ou errant dans la rue, la honte sous le bras, écrasé par des regards qui jugent et qui tuent. C’est là, au fond du trou, là où nous n’avons d’autre choix que de nous en remettre « à la grâce de Dieu », comme on dit, que Jésus vient nous rejoindre…au bord de la mer, au bord du précipice, au bord de la mort.

« Jésus voit »

C’est lui qui voit et qui appelle.  Parfois nous sommes surpris, étonné de ce qui arrive.  La rencontre elle est pour moi !  C’est Toi ? C’est inattendu, inespéré. Jésus a vu Simon, il a vu André et Jacques et Jean.  Est-ce que je peux dire, un jour, il m’a vu. Et moi, je l’ai vu. C’est dans sa lumière que nous voyons la lumière. Ceux-là, ils se sont vus. Il faut savoir ce que c’est. Qu’est-ce que Dieu voit quand il regarde ? Et qu’est-ce qui se passe quand il voit ?

Ce qui se passe laisse sans voix. La rencontre elle est dans le regard. Un regard qui va droit au cœur.  Les mots sont superflus. Ah, cette présence et cette vie dans le regard de l’autre ! Un éblouissement, un émerveillement, une bonté…un regard comme une assurance vie.  Merci à celui qui fait signe, qui voit dans le secret et qui dit dans la clarté.

« Venez derrière moi et je vous ferez pêcheurs  d’hommes »

Jésus vient, il voit et il appelle.  Il nous fait sortir de notre milieu habituel pour devenir pleinement qui nous sommes, non pas quelqu’un d’autre, non pas meilleur, mais nouveau. Derrière Jésus, nous apprenons à être disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi je vous ai choisi pour que vous alliez et portiez du fruit et que votre fruit demeure » (Jn 15, 16)

Il y a encore une chose que je voudrais dire : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes. »  Que fait le pêcheur ? Il sort le poisson de l’eau, le poisson meure et nous le mangeons. Jésus fait la même chose : il pêche. Il nous fait sortir du monde, de ce milieu où nous croyons avoir la vie.  Et il va nous falloir mourir à cette vie. Bien sûr, nous restons dans le monde. La réalité, c’est « Etre dans le monde mais pas du monde »… Et suivre celui qui s’est approché en vue du Royaume de Dieu.

Voilà le mystère de la rencontre.  Et ce mystère n’est pas fait pour être compris mais pour être vécu. Il faut entrer dedans.

lundi 29 novembre 2021

Liturgie de la Parole, 1e lundi d'Avent

 (Isabelle)

 Introduction

Nous allons nous mettre à l’écoute la Parole de Dieu, transmise par Isaïe et Matthieu, et aujourd’hui par les sœurs qui vont la prononcer.

Nous écouterons le centurion qui, avec ses propres mots, exprime le mystère de la parole de Dieu, créatrice et re-créatrice : « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri ». (Mt 8, 8)

« Jésus fut dans l’admiration » de la foi de ce romain.

Dieu admirant la foi d’un homme ! Vous vous rendez compte ?!

Voilà la magnifique entrée que nous proposent les Ecritures pour notre chemin d’Avent : une prise de conscience renouvelée que nous sommes accompagnés par la Parole qui a engendré le monde et donne sens à toute vie.

Mais d’abord, chantons les psaumes.

 Lectures : Is 2, 1-5 - Mt 8, 5-11

Méditation de la Parole

Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit,

Mais dis seulement une parole

Et mon serviteur sera guéri.

 Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit …

C’est vrai, Seigneur, que je ne suis pas digne. Oh ! J’essaie de le devenir … Rechercher la sagesse, mettre à nu les profondeurs de mon cœur, gérer mes passions, ce n’est pas un chemin facile. Il faut dire que le calme et la modération, ce n’est pas vraiment mon fort ! Il faudrait que je me pose un peu. Longtemps. Plus souvent. Pour laisser l’Esprit souffler, en silence.

Ah ! Qu’est-ce que j’ai envie de te recevoir, de te rencontrer, de papoter avec toi, ouvertement, librement !

Mais … n’es-tu pas là déjà, sous mon toit ? Ne me considères-tu pas, inconditionnellement, comme digne de toi ?

Alors … c’est toi qui m’attendais ? Chic alors !

 Mais dis seulement une parole …

Par tout ton être, Jésus, tu es Parole de Dieu. Quand tu parles, Dieu parle. Tu transmets une parole divine qui est tendresse, patience et espérance ; tu nous dis une parole efficace, qui agit, qui transforme. Ta parole « est derrière et pousse en avant ». « Dabar », dit-on en hébreu. 

Combien de fois ta parole n’engendre-t-elle pas en moi une révolution intérieure ? C’est une parole de vie qui me met en question, qui me fait accepter mes faiblesses, mes doutes, mes erreurs. Elle m’ouvre le cœur, m’offre à l’infini des possibilités de conversion. Elle me conduit pas à pas à la pleine existence, toujours plus belle, toujours plus riche avec les autres. Ta parole m’invite à affirmer ma foi et à transmettre à mon tour …

Et mon serviteur sera guéri …

J’ai confiance en toi, Seigneur. Je reconnais ton amour pour la création et pour les hommes, en particulier les petits. Quand tu prononceras ta parole, mon serviteur, mon frère en Christ, entendra. Il se lèvera et vivra. Il ira son chemin. Il en sera fait selon sa foi. Il prendra place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin de ton Royaume. Cela me réjouit !

 Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir,

Mais dis seulement une parole

Et je serai guéri.

 Jésus, j’ai besoin de ta parole, de ta présence, de ton eucharistie. Elles me guérissent, fortifient ma charité, et réalisent l’unité en toi dont font partie ma famille, mes amis, notre communauté.

 Bénis la communauté d’Hurtebise qui te reçoit et nous invite avec toi.

Bénis Sr Ana-Maria, sa communauté, son engagement.

Bénis chacun et chacune d’entre nous.

Viens ! Tu es bienvenu sous nos toits !

 Invitation au Notre Père

Jésus, tu entres sous nos toits. Tu agis en nos vies. Tu nous transmets un message d’amour, de paix et d’espérance. Tout ton être est Parole de Dieu. Avec toi, nous nous tournons vers le Père et nous redisons la prière que tu nous as apprise.

 Oraison finale

Dieu Notre Père, nous avons conscience de notre manque de dignité, de la distance qui nous sépare de toi. Dis seulement ta parole de vie et ce que tu dis deviendra réalité en nous. Nous aurons alors une place parmi tes fils et tes filles, avec Abraham, Isaac et Jacob, au festin du Royaume des Cieux !

 Nous te le demandons par Jésus-Christ, ton Fils, qui règne avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

vendredi 26 novembre 2021

Liturgie de la Parole, 34e vendredi TO

(sœur Marie-Raphaël)

Introduction

Que signifie l’expression « Fils de l’homme » que nous rencontrons si souvent en ces jours de la fin de l’année liturgique ? Nous l’avons entendue hier dans l’évangile. Aujourd’hui, la lecture du prophète Daniel nous aidera à mieux comprendre en la situant dans son contexte : une vision qui commence par la description de 4 bêtes féroces et cruelles, plus effrayantes les unes que les autres. Une vision qui oppose la bestialité brutale à l’humanité. Entrons dans la prière des psaumes pour accueillir la Parole.

 

Résonances

Les rêves du prophète Daniel sont dignes des grands films fantastiques de Hollywood. Un crescendo de déploiement de force, un déchaînement de cruauté, de violence, de paroles délirantes. Et soudain, le film d’horreur se transforme en vision grandiose de gloire et de lumière. Les animaux représentent la brutalité de la force aveugle. Face à eux se dresse un Fils d’Homme plein de grâce et de dignité. En créant l’homme à son image, Dieu l’invite à passer de l’animalité à l’humanité. Jésus est celui qui a pleinement accompli son humanité. Celui que Pilate désignera en disant : « voici l’Homme ». Nous l’avons entendu dans l’évangile de dimanche dernier, pour la fête du Christ Roi.

Or, l’humanité se cache (et se révèle) dans la puissance paradoxale de l’humilité. Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus nous invite à regarder les bourgeons du figuier. Les bourgeons, on les aperçoit au moment où toutes les feuilles mortes sont tombées : les bourgeons sont déjà là, au début de l’hiver ! Ils vont traverser le mauvais temps sans broncher, et quand arrivera la douceur du printemps, ils seront prêts à grossir, à s’ouvrir. Le bourgeon, c’est une énergie immense concentrée dans un tout petit noyau. Par cette comparaison, Jésus nous dit quelque chose de la force du Royaume. Ne nous laissons pas impressionner par le fracas des catastrophes. Il y a plus fort que la force brutale : la force de la douceur.

Les lectures nous préparent à entrer peu à peu dans l’Avent : ce temps où nous redécouvrons la puissance cachée dans les petites choses, l’espérance concentrée dans le bourgeon, dans la naissance d’un tout petit, qui a déjà tout en lui pour être appelé « Fils de l’Homme ». Du figuier apprenons la parabole !

 

Prière

« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. » Seigneur, au milieu du monde qui passe, donne-nous de fixer notre regard sur ce qui demeure et qui ne cesse de grandir : ton amour qui réveille en nous une joie imprenable, la force du bourgeon !

jeudi 25 novembre 2021

Liturgie de la Parole, 34 jeudi TO

 (Danièle)

Introduction

En ce dernier jeudi de l'année B, la lecture nous relate l'histoire de Daniel qui pour avoir désobéi au roi, est jeté dans la fosse aux lions. Il en ressortira sans aucune blessure parce qu'il a eu foi en Dieu. Le roi ordonnera alors de craindre le Dieu de Daniel parce qu'il délivre et sauve et que son royaume n'aura pas de fin.

Dans l’Évangile de Luc, Jésus prévient ses disciples : avant de voir le fils de l'homme revenir dans la gloire, il y aura un grand désarroi dans le pays mais ils doivent se redresser, relever la tête parce que leur rédemption approche.

Par le chant des psaumes, sans fin, nous pouvons rendre gloire à Dieu pour l'amour qu'il nous donne.

De lui, vient le salut.

Après l’Évangile

« Quand ces événements commenceront »...

Est-ce qu'ils n'ont pas déjà eu lieu ces événements ? Ces jours où justice sera faite, Jésus mort sur la croix pour que s'accomplisse l’Écriture ?  Après la pâque de Jésus, il y a eu un grand désarroi dans le pays, les apôtres ont été persécutés, où sont passées les foules qui suivaient Jésus ? Parties dans la montagne ?

Certains vous diront que ces événements arriveront à la fin du monde, quand le Seigneur reviendra « Il y aura des signes dans le soleil, la lune ». Il y a une vingtaine d'années, au moment de l'éclipse totale du soleil, nombreux étaient les gens qui croyaient que c'était le signe de la fin des temps.

Lors de l'écriture de cet Évangile, les Romains avaient déjà détruit Jérusalem, pourtant même après deux mille ans, ces paroles ont encore une signification. Alors parler du passé ou du futur diminue la force de l'appel de Jésus au présent.

Aujourd'hui, Jésus parlerait peut-être de la bombe atomique, du désastre nucléaire, du terrorisme, du réchauffement climatique qui provoque des inondations, des tsunamis, des tremblements de terre, des volcans qui se réveillent etc. Nous pourrions être affolés par le fracas des rivières qui débordent.
En plus cette année, nous traversons la pandémie Covid donc ce texte nous touche particulièrement. Alors oui, on pourrait dire que ces moments sont en train de se dérouler. Ça voudrait dire que le retour de Jésus est proche ?

Jésus parle d'angoisse, de détresse, de nations désemparées... Serait-il un prophète de malheur ? Au contraire ! Il nous annonce son retour dans la gloire mais il nous avertit des difficultés que l'on risque de rencontrer mais au delà des drames, il y a sa présence, sa venue dans nos vies. Il veut nous aider à dépasser ces moments terribles » Il nous assure qu'Il reviendra et ce ne sera pas un moment de crainte mais de grande joie. Il nous invite à l'espérance de son retour, à la fierté. « Redressez-vous et relevez la tête » Relever la tête pour voir, être libre.  Recevoir et non subir les événements. Lâcher notre manière de voir le monde qui nous maintient collées aux difficultés, aux contrariétés, la tête baissée.

Notre rédemption approche, la venue de Jésus sera la phase finale de notre rédemption.

Il est tout proche, il se glisse parfois à travers les fissures de ce qui s'écroule.

Sachons nous dégager de nos préoccupations pour percevoir l'amour de Dieu dans nos vies. Amour éternel ! Ne nous décourageons pas ! Dieu est au cœur de l'histoire humaine, et du mal, il sait tirer le bien : notre rédemption.

Dimanche commence le temps de l'Avent. Le pape François nous rappelait que pendant ces quatre semaines, nous ne vivons pas seulement de l'attente de Noël mais que nous sommes également invitées à réveiller l'attente du retour glorieux du Christ.

Redressons-nous ! Relevons la tête ! Notre rédemption approche.

 Invitation au Notre Père

Nous pourrions tomber dans la crainte, mais nous avons reçu l'Esprit qui nous fait dire depuis la terre des hommes : Abba, Père.

Chantons-le avec les mots que Jésus nous a appris.

 Prière finale

Jérusalem, encerclée par des armées… Seigneur, nous te demandons la paix sur tous ses habitants, qu'ils soient Arabes, Israéliens ou Palestiniens.

Dans notre monde d'aujourd'hui, il y a des guerres, des catastrophes, accompagne  et réconforte les peuples opprimés.

Donne-nous la paix intérieure qui vient de la certitude de ta présence, dans notre monde, dans notre vie.

Quand notre foi chancelle à cause de la souffrance du monde, aide-nous à comprendre que, par ta bonté le bien triomphera.

Nous t'attendons, Seigneur ! Viens !

Nous te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.