Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons assurance
auprès de Dieu, et quoique nous demandions nous le recevons de lui, parce que
nous gardons ses commandements et nous faisons ce qui lui agrée.
1 Jn 3, 21-22
Viens
Esprit de Jésus, fais-nous descendre au plus profond de nous avec toi. Viens
Esprit, que notre cœur batte au rythme du cœur du Père.
Bien-aimés,
Jean continue sur le même ton de l’affection.
si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons
assurance auprès de Dieu,
Jean a d’abord envisagé l’hypothèse que notre cœur nous accuse. En ce
cas il propose la confiance en Dieu plus grand. Dieu plus grand que notre cœur,
peut pardonner, peut sauver. Ainsi il nous a invités à ne pas perdre cœur, par
un jugement personnel impitoyable. Dieu est plus grand. Si maintenant notre cœur
ne nous condamne pas… grâce des grâces, don de Dieu, alors nous pouvons tout
autant avoir assurance auprès de Dieu, non point orgueil du parfait, mais
confiance de l’enfant en son Dieu et Père.
et quoique nous demandions
nous le recevons de lui,
L’assurance de l’enfant près de son Père, est celle d’une parole qui
ose tout demander. Et si nous vivons selon son cœur, nos demandes seront selon
son cœur, et il ne tardera pas à les exaucer. La communion est telle entre le
croyant et son Dieu, leurs cœurs sont ajustés, les demandes ne peuvent qu’être
elles aussi ajustées. L’amour porte fruit.
parce que nous gardons ses
commandements et nous faisons ce qui lui agrée.
Jean confirme, en ce cas, le croyant garde les commandements, et ceux-ci
peuvent se résumer à demeurer en l’amour, en l’amour de Dieu, en l’amour du
frère. Jean au verset 18 venait de dire qu’il fallait aimer en actes et en
vérité. Le résultat d’un tel comportement n’est point une vie coincée, mais au
contraire un élan d’amour, une communion de vie.
Seigneur, mets en cœur l’amour qui circule en ta trinité sainte. Fais-nous
entrer en ce mouvement de don de soi, qui est la joie de ton Royaume.
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