Mc 5
14 Ceux qui les
gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans
la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé.
15 Ils arrivent
auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison,
lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte.
16 Ceux qui avaient
vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux
porcs.
17 Alors ils se
mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.
Viens Esprit Saint, préserve-nous de
la peur qui fait faire les mauvais choix.
Jésus, qui ne
recherche nullement la renommée, provoque cette fois le branle-bas. Regardons
la scène : cela court dans tous les sens !
Il y a les
gardiens qui s’enfuient comme si un autre malheur allait leur tomber dessus. Il
faut surtout qu’ils racontent les faits avant qu’on ne puisse les leur
reprocher. Ils répandent la nouvelle partout : à la ville et à la
campagne.
Evidemment,
un autre courant va se créer en sens inverse, ceux qui n’étaient pas sur les lieux et veulent
savoir, voir… A part la perte des porcs, ils ne savent sans doute pas grand-chose,
en tous cas rien à propos de l’homme au cœur de cette activité.
Quand ils
arrivent, plus de porcs, mais un homme méconnaissable : il est calme
(assis), habillé (ainsi certains y ont pensé) et surtout il a retrouvé tout son
sens. Et cela leur fait peur !
Comment ?
Pourquoi ? Ils interrogent les témoins qui ne se privent évidemment pas de
raconter toute l’histoire.
Et surtout « Qui ? ».
Cet homme, là, qui vient à peine de débarquer avec sa petite troupe ? S’il
va plus avant dans le pays, que va-t-il encore inventer ? Seule solution :
qu’il s’en aille !
Après les
démons qui suppliaient Jésus, voilà que ce sont les villageois qui le supplient
de reprendre la mer au plus vite.
Ainsi se termina
donc la première démarche de Jésus en territoire non-juif…
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