10 Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l'interrogeaient sur les paraboles. 11 Il leur disait : « C'est à vous qu'est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles. 12 Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. »
Viens Esprit d'écoute, ouvre nos coeurs à la Parole et aide-nous à en vivre.
Seul Marc note ici explicitement la présence des Douze, Est-ce pour attirer notre attention sur le fait que ces paroles s'adressent à tous les disciples et pas seulement aux Douze ? Oui tous les disciples peuvent interroger Jésus et chercher à comprendre.
Le mystère du Royaume de Dieu est un don. Mais pourquoi ce don est-il fait à certains et pas à tous ? Peut-être la différence vient-elle, non de Jésus mais des auditeurs : ceux qui sont « autour de Jésus » ici comme en 3,32.34 et ceux qui sont « au dehors ». Ceux à qui ont un lien de proximité avec Jésus et qui acceptent ce « don » (sans y comprendre forcément grand chose!) et ceux qui restent distant, sur la réserve et à qui «tout se présente sous forme de paraboles». Non par ségrégation, mais la parabole suscite l'étonnement, le questionnement et donc invite celui qui l'écoute à creuser plus profond. Le « tout » peut désigner les paraboles proprement dotes, mais aussi les faits et gestes de Jésus : révélation du mystère du Royaume qu'il nous faut scruter et découvrir.
Le verset 12 est difficile. Marc cite Isaïe 6,9-10. L'Évangile n'est-il pas pour tous une Bonne Nouvelle ? Oui si nous sommes disposés à l'accueillir, mais Dieu ne force pas les libertés. Celui qui ne veut ni voir ni entendre ne peut comprendre. Il nous faut entrer dans le regard même de Jésus sur les personnes, y compris nous mêmes, les événements, les situations... et c'est un long chemin. Les paraboles manifestent que le mystère de Dieu nous dépasse, nous ne pouvons le saisir (au sens de mettre la main dessus et l'enfermer dans nos catégories humaines limitées). Si nous les scrutons, avec le regard du coeur encore plus qu'avec celui de nos concepts humains, peu à peu, il se dévoilera à nous. C'est un long chemin, celui de toute notre vie, chemin de conversion (= changer de direction, se retourner vers Dieu), de transformation intérieure (et cela prend du temps!), de pardon offert et reçu. « Je ne prends pas plaisir à la mort de celui qui meurt - oracle du Seigneur DIEU; revenez donc et vivez!» (Ézéchiel 18,32)
Le mystère du Royaume de Dieu est un don. Mais pourquoi ce don est-il fait à certains et pas à tous ? Peut-être la différence vient-elle, non de Jésus mais des auditeurs : ceux qui sont « autour de Jésus » ici comme en 3,32.34 et ceux qui sont « au dehors ». Ceux à qui ont un lien de proximité avec Jésus et qui acceptent ce « don » (sans y comprendre forcément grand chose!) et ceux qui restent distant, sur la réserve et à qui «tout se présente sous forme de paraboles». Non par ségrégation, mais la parabole suscite l'étonnement, le questionnement et donc invite celui qui l'écoute à creuser plus profond. Le « tout » peut désigner les paraboles proprement dotes, mais aussi les faits et gestes de Jésus : révélation du mystère du Royaume qu'il nous faut scruter et découvrir.
Le verset 12 est difficile. Marc cite Isaïe 6,9-10. L'Évangile n'est-il pas pour tous une Bonne Nouvelle ? Oui si nous sommes disposés à l'accueillir, mais Dieu ne force pas les libertés. Celui qui ne veut ni voir ni entendre ne peut comprendre. Il nous faut entrer dans le regard même de Jésus sur les personnes, y compris nous mêmes, les événements, les situations... et c'est un long chemin. Les paraboles manifestent que le mystère de Dieu nous dépasse, nous ne pouvons le saisir (au sens de mettre la main dessus et l'enfermer dans nos catégories humaines limitées). Si nous les scrutons, avec le regard du coeur encore plus qu'avec celui de nos concepts humains, peu à peu, il se dévoilera à nous. C'est un long chemin, celui de toute notre vie, chemin de conversion (= changer de direction, se retourner vers Dieu), de transformation intérieure (et cela prend du temps!), de pardon offert et reçu. « Je ne prends pas plaisir à la mort de celui qui meurt - oracle du Seigneur DIEU; revenez donc et vivez!» (Ézéchiel 18,32)
Seigneur Jésus ouvre notre esprit et notre coeur à la compréhension des Écritures (cf. Luc 24, 45). Fais-nous revenir à toi : que ton visage s'éclaire, et nous serons sauvés ! (voir Psaume 79,4.8.20)
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