26 Il disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un
homme qui jette en terre la semence :
27 nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et
grandit, il ne sait comment.
28 D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi,
enfin du blé plein l’épi.
29 Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le
temps de la moisson est arrivé. »
Viens Esprit Saint, viens
faire croître la semence de la parole dans le secret des cœurs.
Revoilà un semeur… nous n’avons pas laissé bien longtemps ce
fil rouge si évocateur du grain et de sa croissance.
« Il
disait ». C’est au moins la 4e fois que Marc entame un
paragraphe par ces mots, et l’on peut donc supposer que Jésus est toujours
entouré des disciples et apôtres et qu’il poursuit son enseignement en
parabole. Mais c’est, me semble-t-il, la première fois qu’il explicite ce dont
il parle : « le règne de Dieu » !
Celui-ci sera dépeint par petites touches, qui éclaireront
pour nous quelques facettes de ce grand mystère qu’est le
« Royaume », celui d’aujourd’hui et celui de demain.
Jésus nous dit : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui… ».
Jésus ne
nous définit donc pas le Royaume, il ne le décrit pas statiquement. Il le
montre « en action ». C’est par ce qu’il fait, ce qu’il devient, que
nous est proposée cette approche.
Il y a le Règne de Dieu, et il y a un homme.
Que fait cet homme ? Il jette la semence « en terre », comme si cette fois nous étions en présence de la « bonne terre ». Puis, il se retire. Il ne touche plus à la semence, il ne va pas voir à tout bout de champ si cela pousse, il ne se pose même pas de question sur le pourquoi ou le comment…
Il fait confiance à la terre qui travaille – d’elle-même, insiste Marc - : elle produit la tige, l’épi, le grain…
Il y a le Règne de Dieu, et il y a un homme.
Que fait cet homme ? Il jette la semence « en terre », comme si cette fois nous étions en présence de la « bonne terre ». Puis, il se retire. Il ne touche plus à la semence, il ne va pas voir à tout bout de champ si cela pousse, il ne se pose même pas de question sur le pourquoi ou le comment…
Il fait confiance à la terre qui travaille – d’elle-même, insiste Marc - : elle produit la tige, l’épi, le grain…
N’avons-nous pas un peu l’impression d’être reportés à la
Création, à toute création, quand Dieu « se retire » dans la confiance
faite à ses créatures ?
Et le temps viendra, le moment de la moisson, où le blé mur
donnera nourriture, et nouvelles semences… Ainsi toute croissance nous échappe, mais toute vie vient du
don.
Tel est le Royaume, entre secret et dévoilement, entre germination cachée et fructification.
Tel est le Royaume, entre secret et dévoilement, entre germination cachée et fructification.
Béni sois-tu, Seigneur, pour cette promesse de croissance du
Royaume qui nous fait vivre d’espérance, même et surtout quand nous ne voyons
pas les fruits.
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