Mc 5
10 Et ils
suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays.
11 Or, il y avait
là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa
nourriture.
12 Alors, les
esprits impurs supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et
nous entrerons en eux. »
13 Il le leur
permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de
la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux
mille porcs, et ils se noyaient dans la mer.
Viens,
Esprit Saint, que ta parole nous accompagne dans toutes les
circonstances obscures de nos vies.
Nous
poursuivons cet étrange récit et le dialogue entre Jésus et les démons.
Les voilà donc qui, tous, prient (supplient) Jésus de ne pas
les expulser du pays… Nous connaissons
les démons tentateurs, menaçants… mais avouons que des démons qui prient, c’est
plus rare !
Ils supplient « avec insistance » précise Marc,
c’est donc que Jésus n’a pas acquiescé directement ! Il reste silencieux,
au point que ce sont les démons qui lui soufflent la solution… qu’il les envoie
dans les porcs !
Il y a avait donc là un troupeau de deux milles bêtes. Bien
sûr, nous sommes en pays païen, là où l’interdit de manger du porc n’a pas
cours. Pour un juif, même s’en approcher rend impur. Où Jésus a-t-il donc
emmené ses disciples ?!
Pour les juifs, il y a une connivence entre les démons
et les porcs et Marc avance dans cette logique.
Finalement, Jésus leur permet d’entrer dans les porcs :
ainsi ce sont les démons qui mettent leurs conditions à l’expulsion ? Ils
sont incapables de s’exécuter eux-mêmes, ils comptent sur Jésus pour leur
fournir une nouvelle demeure. Et Jésus le leur permet ! Il passe par leurs conditions… !
Mais la suite n’est pas celle prévue : les porcs
courent se jeter dans la mer…
Marc – si avare de détails – nous dépeint ici le paysage :
la mer et la colline, la falaise abrupte entre les deux…
Et nous de rester avec nos interrogations : qu’en
est-il du possédé, et des éleveurs de porcs… ?
Seigneur Dieu, avec toi, ce n’est jamais le mal qui gagne ;
même si sa puissance nous paraît immense, de toi vient toujours le salut. Nous
te confions toute notre vie car tu es celui qui veilles sur nous, qui prends
soin de nous. Béni sois-tu.
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