mardi 10 avril 2018

viens à ma rencontre


Réveille-toi, viens à ma rencontre et vois.
Et toi, Seigneur, Dieu Sabaoth, Dieu d’Israël, éveille-toi et visite toutes les nations .
Ne fais pas grâce à tous ces traîtres de malheur.
Pause
Au soir, ils reviennent, ils grondent comme le chien, ils cernent la ville.
Voici leur bouche écume, des épées sur leurs lèvres.
Qui peut entendre ?
Psaume 58, 5b-8

Viens Esprit de Jésus, apprends nous le sens de ces versets, apprends nous à la prier de manière juste.
Viens Esprit de Jésus, embrase nous du feu de ton amour.

Réveille-toi, viens à ma rencontre et vois.
Le psalmiste appelle son Seigneur, il l’invite. Il désire le rencontrer et sait qu’il ne peut que demander cette rencontre. Il veut partager ce qu’il vit, l’opposition qu’il affronte, il veut que Dieu voit.

Et toi, Seigneur, Dieu Sabaoth, Dieu d’Israël, éveille-toi et visite toutes les nations.
Le terme Sabaoth est parfois traduit en Dieu des armées. Mais cela prête à confusion. En effet il ne s’agit pas d’armées telles que celles que les nations déploient. On parle dans la Bible des armées célestes, … cela exprime la puissance divine, sa force. Mais il n’y a pas de véritable assurance que cette traduction est la bonne.
Le psalmiste fait appel au Dieu d’Israël, le Dieu révélé. Le Dieu en qui il a mis toute sa foi et son espérance. Il l’invite à se lever, et à visiter les nations. La visite de Dieu demandée peut être pour juger, elle peut être pour sauver. En demandant à Dieu de visiter les nations, le psalmiste ne décide pas ce que Dieu doit faire, il ne prononce pas le jugement à la place de Dieu, il lui confie tout.

Ne fais pas grâce à tous ces traîtres de malheur.
Il ne décide pas qui est traitre de malheur, mais pour celui là il demande un jugement.

Pause
Le psalmiste s’arrête, il fait silence. La situation le dépasse, il l’a confiée à Dieu, il attend que Dieu agisse.

Au soir, ils reviennent, ils grondent comme le chien, ils cernent la ville.
Voici leur bouche écume, des épées sur leurs lèvres.
Qui peut entendre ?
Le psalmiste a repris souffle, il parle à nouveau, il dit ce qu’il voit. Il compare l’ennemi à un chien errant, qui rôde dans la nuit, guettant  une proie. Il voit la ville choisie, Jérusalem, menacée par l’ennemi. Il voit le fléau de la parole qui tue, telle une épée.
Dans cette nuit, qui peut entendre ? qui peut sauver ?
Le cri du psalmiste s’élève dans la nuit.

Seigneur, tant d’hommes, de femmes, d’enfants, aujourd’hui encore élèvent vers toi leur voix, en l’attente d’un secours, d’un salut. Tant de nos frères et sœurs sont opprimés. Tu le vois, tu le sais, tu partages leur détresse. Manifeste toi pour eux, viens aujourd’hui encore sauver, libérer. Aide nous à lutter contre le mal, à libérer nos cœurs de toute trace de mal.

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