dimanche 15 avril 2018

Sur le rocher trop haut, tu me conduiras


Dieu, écoute mon cri, sois attentif à ma prière.

Des terres lointaines je t’appelle, quand le cœur me manque.

Sur le rocher trop élevé pour moi, tu me conduiras.

Psaume 60, 2-3



Viens Esprit de Dieu, viens illuminer mon cœur, et conduire ma prière.

Viens Esprit de Dieu, flamme ardente, eau vive, amour dans nos cœurs.



Dieu, écoute mon cri, sois attentif à ma prière.

Ce psaume semble être une prière individuelle. Le croyant se tourne vers Dieu et l’appelle au secours. Dans quelle situation exacte se trouve-t-il ? nous n’en savons rien. Mais ces mots peuvent aujourd’hui encore nourrir notre prière.

Le psalmiste commence par nommer Dieu, puis il lui demande son attention : qu’il écoute, qu’il soit attentif. Une telle vigueur dit l’importance de son appel, combien il espère être entendu, et dit tout autant sa confiance, une certaine familiarité qui lui donne d’interpeller ainsi son Dieu.



Des terres lointaines je t’appelle, quand le cœur me manque.

Les terres lointaines… le psalmiste serait-il exilé loin de Jérusalem, loin du Temple ? il se sent loin de son Dieu, alors s’élève sa prière, qui peut tisser le lien entre lui et Dieu. Il se sent défaillir, le cœur lui manque, alors il élève vers Dieu sa prière. Elle peut où qu’il soit le relier à son Dieu.



Sur le rocher trop élevé pour moi, tu me conduiras.

Le psalmiste se trouve comme au pied d’une montagne, impuissant à s’y élever, mais il a confiance en Dieu. Dieu peut le mener, le guider vers la hauteur.

Généralement dans la Bible, la hauteur, la montagne, le rocher élevé est le lieu de Dieu, et le fidèle espère pouvoir y rejoindre son Dieu. Mais il ne peut sans l’aide de Dieu. Le psalmiste est confiant : Dieu va le mener lui-même jusqu’à lui. Là où il ne pourrait parvenir seul, Dieu va l’élever.



Seigneur, en toi je me confie. Seigneur, en toi mon espérance. Tandis que de cette terre, vers toi je veux élever ma prière, je m’appuie sur ton amour. Sans toi, je ne pourrais te prier, sans toi, je ne pourrais espérer te rejoindre. Mais ta main me conduit, ta droite me saisit.

Seigneur tu es mon refuge, mon abri, je te confie ce jour nouveau que ta bonté me donne.

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