lundi 23 avril 2018

Je reste des heures à te parler

Ps 62
7 Dans la nuit, je me souviens de toi 
et je reste des heures à te parler.
8 Oui, tu es venu à mon secours : 
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
9 Mon âme s'attache à toi, 
ta main droite me soutient.

Viens Esprit Saint, toi qui inspires toute prière, viens veiller avec nous au long de la nuit.

Dans la nuit, je me souviens de toi et je reste des heures à te parler : paroles qui montent à l’esprit lors de toute veille nocturne ; car si le verset 2 parlait de chercher « dès l’aube », il s’agit ici du long temps de la nuit. Contrairement à beaucoup de références à une nuit hostile (on se rappelle la célèbre prière de Jean de la Croix : « mais c’est de nuit »), la nuit ici paraît un temps donné à l’intimité : le priant se souvient, mais surtout il parle à son Dieu durant des heures, comme un ami à son ami. Le temps n’est jamais trop long pour qui est en communion. Passé et présent sont intimement liés : « je me souviens »… « je reste ».

Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l'ombre de tes ailes : nous restons avec cette double dimension temporelle : « tu es venu »… « je crie » ; le cri n’est plus un appel au secours, c’est une expression de joie, la manifestation d’un sentiment qui habite le priant. On garde l’idée de tendresse, d’intimité à l’ombre des ailes protectrices, mêlée à la jubilation.

Mon âme s'attache à toi, ta main droite me soutient : il s’agit d’une véritable union, l’âme « colle » à son Dieu, comme s’ils étaient devenus inséparables. Mais c’est parce que le priant sait qu’il peut compter sur le soutien de Dieu.

Seigneur Dieu, tu es le Dieu de tendresse auprès duquel il est bon de demeurer. Béni sois-tu.

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