jeudi 12 avril 2018

De peur que mon peuple n'oublie


Ne les tue pas, Seigneur, de peur que mon peuple n’oublie.  Par ta vigueur fais les errer, disperse-les, Seigneur notre bouclier.

Le péché de leur bouche : la parole de leurs lèvres. Ils seront saisis par leur orgueil, puisqu’ils rapportent la malédiction et la tromperie.

Dans ta colère, détruis, détruis et ils ne seront plus. Qu’ils sachent que tu es Dieu dominant en Jacob et jusqu’aux confins de la terre.

Pause.

Psaume 58, 12-14



Viens Esprit de Jésus, viens illuminer nos cœurs

Viens Esprit de Jésus, apprends nous à vivre selon l’évangile



Ne les tue pas, Seigneur, de peur que mon peuple n’oublie.  Par ta vigueur fais les errer, disperse-les, Seigneur notre bouclier.

Le psalmiste ne demande pas l’extermination des nations qui l’oppressent, il demande qu’ils soient désarmés, et que leur présence devienne un témoignage. En les regardant le peuple saura ce qu’il en coûte de s’opposer aux fidèles du Seigneur. Le psalmiste demande la dispersion et non la destruction, tout en continuant à se réfugier auprès du Seigneur.



Le péché de leur bouche : la parole de leurs lèvres. Ils seront saisis par leur orgueil, puisqu’ils rapportent la malédiction et la tromperie.

Le psalmiste décrit la malveillance, le péché des ennemis : la tromperie sur leurs lèvres, la malédiction qu’ils profèrent. Il voit le dégât que peuvent faire des paroles mauvaises. Il en déduit une marque d’orgueil, celui de se croire plus fort que la simple vérité, plus puissant qu’elle.



Dans ta colère, détruis, détruis et ils ne seront plus. Qu’ils sachent que tu es Dieu dominant en Jacob et jusqu’aux confins de la terre.

Le psalmiste demande maintenant la destruction, à la différence des versets que nous venons de lire. On peut dès lors penser qu’en fait, il demande non point la destruction des malveillants, mais la destruction de leurs paroles, qui sont malédiction et tromperie. Le psalmiste demande que paraissent la vérité, la présence du Seigneur en Israël, lui le Dieu de justice, de vérité, le Dieu en qui il n’est nul mensonge, nulle tromperie.



Pause.

Le psalmiste se tait, il fait silence, face à ce qu’il vient de proférer. Il prend le temps de contempler le Seigneur de justice et de vérité, et de prendre son parti.



Seigneur, tu es Dieu d’amour, tu es Dieu de vérité, en toi la parole est bénédiction et non malédiction, en toi la parole est vie. Donne-nous de participer à ta vie, à ta vérité, que nos paroles soient tout au long du jour, vérité, bénédiction, vie.

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