mercredi 27 janvier 2016

Je vous rencontrais

10 Mais moi, je suis le SEIGNEUR ton Dieu depuis le pays d’Egypte.
Je te ferai de nouveau habiter sous des tentes
comme aux jours où je vous rencontrais.
11 Je parlerai aux prophètes
et je multiplierai les visions,
et par les prophètes je dirai des paraboles.
12 Si déjà Galaad est fausseté,
ils sont devenus, eux, du néant ;
au Guilgal ils ne cessent de sacrifier des taureaux,
et même, leurs autels sont comme des tas de pierres
sur les sillons des champs.


Viens Esprit Saint, rends-nous attentifs à la parole de ce jour, aux prophéties d’aujourd’hui.

Mais moi, je suis le SEIGNEUR ton Dieu depuis le pays d’Egypte : en présence d’un tel endurcissement, Dieu va-t-il tourner définitivement le dos à ce peuple ? On pourrait s’y attendre, c’est pourquoi on est confondu d’entendre l’Éternel s’exprimer ainsi… Lui, il demeure le Dieu d’Israël, quoiqu’il arrive. Il l’a sorti d’Egypte, il l’a rendu libre, il est son Seigneur, il le restera toujours.

Je te ferai de nouveau habiter sous des tentes comme aux jours où je vous rencontrais :
mieux encore, il le reconduira en quelque sorte au désert, comme déjà en 2,16 à propos de l’épouse : « Je la conduirai au désert et je parlerai à son cœur ». Ce verset évoque la tente de la rencontre, le lieu où Dieu se révélait à Moïse durant l’Exode.

Je parlerai aux prophètes et je multiplierai les visions :
et, oui, comme à l’épouse, il leur parlera, cette fois par la voix des prophètes, et à de multiples reprises.

et par les prophètes je dirai des paraboles :
ces promesses sont précieuses : visions, paraboles, tout ce qui est possible pour soutenir le peuple. La plainte du psaume 74 (v.9) « il n’y a plus de prophètes ! » nous fait bien comprendre l’urgence et l’importance des signes et des paroles pour rappeler toujours le chemin à suivre.

Si déjà Galaad est fausseté, ils sont devenus, eux, du néant :
 immédiatement Dieu reprend le cours des reproches.  Éphraïm avait-il jamais vraiment écouté Celui qui lui parlait par l’inspiration des prophètes, par leurs visions ? Galaad est le lieu du traité entre Jacob et son beau-père Laban, mais en quoi était-il fausseté ? Sans doute était-ce aussi un sanctuaire païen.

au Guilgal ils ne cessent de sacrifier des taureaux, et même, leurs autels sont comme des tas de pierres sur les sillons des champs :
ils offrent des sacrifices que Dieu ne peux accepter, aussi leurs autels seraient comme des tas de pierres dans les sillons des champs ! Nous avons déjà rencontré Guilgal, notamment en 9,15, mais peut-être s’agit-il ici d’un simple « jeu de mots » antre GALaad et GuilGAL, « gal » désignant précisément un tas de pierres…

Seigneur Jésus, tu es un Dieu qui ne renonce jamais à rappeler les tiens, à les reconduire au lieu de la rencontre. Accorde-nous d’y demeurer auprès de toi, avides de ta présence et de ta parole.

1 commentaire:

La Belle Porte a dit…

Gal, tas de pierres
Gal, tas de GALets