mercredi 20 janvier 2016

Mon peuple !

Ch 11
4 Je les menais avec des attaches humaines,
avec des liens d’amour,
j’étais pour eux comme ceux qui soulèvent un nourrisson contre leur joue
et je lui tendais de quoi se nourrir.
5 Il ne reviendra pas au pays d’Egypte,
c’est Assour qui sera son roi,
car ils ont refusé de revenir à moi.
6 L’épée tournoiera dans ses villes,
elle anéantira ses défenses, elle dévorera
à cause de leurs intrigues.
7 Mon peuple ! ils s’accrochent à leur apostasie :
on les appelle en haut,
mais, tous, tant qu’ils sont, ils ne s’élèvent pas.

Viens Esprit Saint, viens nous appeler vers notre Dieu Très-Haut qui veut prendre soin de nous.

Je les menais avec des attaches humaines, avec des liens d’amour : Dieu qui se met à hauteur d’homme. Il parle notre langage, s’exprime avec des gestes que nous comprenons. Dieu humain. Ses attaches sont des « alliances », comme ce « lien », cette alliance matérielle que l’on reçoit lorsqu’on s’engage l’un vis-à-vis de l’autre.     

j’étais pour eux comme ceux qui soulèvent un nourrisson contre leur joue :
il est « comme », c’est une comparaison, mais qui nous touche au cœur. Au verset 1, Israël (le peuple) était « tout jeune », au verset 3, il devait apprendre à marcher, et le voici maintenant encore plus fragile, comparé à un nourrisson…

et je lui tendais de quoi se nourrir :  … un nourrisson, le mot le dit, doit d’abord être nourri, et c’est ce que fait Dieu, on lui tendant, en mettant au plus près de lui, la nourriture qui le fera croître.

Il ne reviendra pas au pays d’Egypte, c’est Assour qui sera son roi, car ils ont refusé de revenir à moi :
tout ce tableau de la tendresse de Dieu à leur égard est propre à toucher le coeur de son peuple. Mais cela semble avoir été vain. Combien de fois, pendant la marche du désert, leur coeur n'était-il pas retourné en Égypte, combien de fois, depuis leur entrée en Canaan, ne s’étaient-ils pas orientés du côté de ce pays d’esclavage. Non, il ne retournera pas en Egypte, mais c’est d’autres peuples qu’il sera esclave.

 L’épée tournoiera dans ses villes, elle anéantira ses défenses, elle dévorera à cause de leurs intrigues : le prophète sonne l’alerte, tente encore de réveiller les consciences…

Mon peuple !
Exclamation, supplication, toute chargée de sentiments, d’attente, de déception sans doute, et surtout d’amour.  

ils s’accrochent à leur apostasie : on les appelle en haut, mais, tous, tant qu’ils sont, ils ne s’élèvent pas : leur conduite n’avait pas lassé sa patience. Il voulait se les attacher par des liens souhaités, par des appels répétés pour les convaincre…

Seigneur Dieu, veille aujourd’hui encore sur ton peuple, prends-en soin avec cette tendresse que tu lui as montrée tout au long des temps. Tu es un Dieu d’amour, nous nous émerveillons devant tant de bonté et de sollicitude. Bénis sois-tu !

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