dimanche 31 janvier 2016

De sauveur, pas d'autre que moi

Ch 13
4 Et moi, le SEIGNEUR ton Dieu,
depuis le pays d’Egypte,
– et moi excepté, tu ne connais pas de Dieu,
et de sauveur, il n’y en a point sauf moi –,
 5 moi, je t’ai connu au désert, dans un pays de fièvre.

Viens, Esprit Saint, que cette parole nous révèle le cœur de notre Dieu, lui qui est « un Dieu qui ne se cache pas »

Et moi, le SEIGNEUR ton Dieu : voici deux petits versets magnifiques, deux versets où Dieu lui-même dessine son portrait par la bouche de son prophète. Trois fois, il répète « moi » pour ramener Israël à la conscience de qui il est. Il est « son Dieu ». Il y a une appartenance, une relation profonde.

depuis le pays d’Egypte : il « est » et il agit : comme les interlocuteurs d’Osée, nous comprenons tout ce qu’englobe cette courte expression « depuis le pays d’Egypte » ; nous savons qu’il s’agit de la constitution même du peuple et de sa libération, de ce long exode où Dieu s’est révélé, où il l’a accompagné. Combien de fois cela n’est-il pas dit et redit depuis le début du chapitre 11 ? « Quand Israël était jeune, je l’ai aimé… »

– et moi excepté, tu ne connais pas de Dieu, et de sauveur, il n’y en a point sauf moi – :
une petit incise qui n’a l’air de rien et qui peut devenir une vraie profession de foi : notre Dieu est l’unique sauveur. Déjà Isaïe disait : « De Dieu juste et sauveur, pas d’autre que moi ».

 moi, je t’ai connu au désert, dans un pays de fièvre :
comme ils sont  loin les jours où l’épouse suivait son époux au désert, où ils se « connaissaient », verbe traduisant une relation profonde. Dans la Septante, on trouve « j’ai été ton pasteur », ce qui enchaîne mieux sur le verset suivant mais ne change rien à l’intensité de l’énoncé. Son Dieu a veillé sur Israël jusque et surtout dans un pays aride, un pays de fièvre où ils étaient dépouillés de tout et ne pouvait vivre que de confiance.

Seigneur Jésus, toi qui es notre unique sauveur, tu es un Dieu qui se révèle, qui vient au-devant de nous, comme tu as été au-devant de ton peuple pour sans cesse le ramener à toi. Permets que nous répondions au jour le jour à tes appels.

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