Que faire ?

Lc 3

¹²Des collecteurs d'impôts aussi vinrent se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que nous faut-il faire ? » ¹³Il leur dit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous a été fixé. » ¹⁴Des militaires lui demandaient : « Et nous, que nous faut-il faire ? » Il leur dit : « Ne faites ni violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde. »

Esprit saint, montre-nous comment actualiser dans nos jours la parole de tes prophètes.

Voilà un défilé de gens peu recommandables : des collecteurs d’impôt à la solde des Romains, des militaires eux aussi travaillant pour l’occupant… Pourtant ce sont ceux-là qui ressortent « des foules » et qui attendent un conseil spécifique :

« Maître, que nous faut-il faire ? » : tous attendent la réponse… vous pensez, des collecteurs d’impôt ! Ces gens qui se remplissent les poches à vos dépens : ils sont rangés parmi les « pécheurs », les infréquentables. Sûr que Jean va leur dire de changer de métier…

N'exigez rien de plus que ce qui vous a été fixé : simplement cela et tout cela : exercer le métier honnêtement.

Des militaires lui demandaient : « Et nous, que nous faut-il faire ? » : même question mais réponse différente, adaptée à chacun.

Il leur dit : « Ne faites ni violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde. » : à eux non plus il n’a pas dit de changer de métier… mais de ne pas faire preuve de violence, ni chercher à arrondir sa solde par quelques pillages ; voilà qui devait être loin d’être évident !

Chacun doit concrétiser l’évangile en fonction de sa situation présente et la réponse est à la fois plus simple et plus exigeante qu’on ne l’imaginait. Bien sûr, il faut entendre sa vocation propre, mais le plus souvent, ce qui nous est demandé est de rester « plantés » là où le Seigneur nous a enracinés et d’y faire les choses les plus simples, habités par sa présence.

Seigneur, donne-moi de vivre chaque moment de cette journée dans la simplicité d’une présence attentive à tous ceux que tu mettras sur mon chemin.