Luc 4, 17-19
Viens Esprit du Seigneur,
repose sur nous, qui aujourd’hui recevons cette parole
Viens Esprit de Jésus,
donne-nous d’accueillir sa venue en nos viesViens Esprit de Jésus, révèle nous notre mission
Et lui fut remis le livre du
Prophète Isaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva le passage où il est écrit :
Luc fait comme un arrêt sur image en ce verset… il marque la solennité
de l’instant, en nous faisant voir les gestes l’un après l’autre. La remise du
livre, le déroulement de celui-ci, l’arrêt sur un passage. Je regarde cet
accueil et cette ouverture du livre. De même nous, aujourd’hui, quand nous
ouvrons le Livre, nous pouvons l’accueillir par tout notre être, faire acte de
foi, de respect, avant même de nous attacher à la lettre qui va nous être
donnée, pour qu’en jaillisse l’Esprit.
Lui fut remis le livre : par qui ? le servant
préposé à cela dans le culte. Oui. Mais dans ce passif, je peux lire aussi,
comme la main du Père. Qui lui donnant le livre, lui donne aussi le passage et
dans le passage sa mission.
Du prophète Isaïe : le passage qui va être lu
vient principalement de Is 61,1 et suivants, mais accueille quelques versets
venant d’ailleurs (Is 35, 5 ; 42, 7 ; 58,6)
Il trouva le passage : Cela donne l’impression que
Jésus choisit ce passage, et non qu’il tombe par hasard dessus, mais c’est une impression. Rien ne confirme ou
n’infirme…
Puis Luc nous donne le texte qui est lu. Mais étonnement, après avoir
mis tant de solennité et de précision dans la remise et l’ouverture du livre,
il ne dit pas : Jésus se mit à lire, ou à proclamer… il cite le texte
directement. Comme si les paroles n’étaient plus une lecture, mais une parole
directement dans la bouche de Jésus, une parole sienne, et quelle parole :
L’Esprit du Seigneur est sur moi, (Is 61,1)
A nouveau la présence de l’Esprit, il a accompagné la maternité de
Marie, il était sur Jésus lors du
baptême par Jean, Jésus était rempli de lui tandis qu’il est allé au désert, et
c’est dans la puissance de l’Esprit qu’il a entamé son ministère en Galilée…
Importance de cette présence de l’Esprit qui accompagne chacun de ses instants.
Il peut de même accompagner chacun des nôtres, si nous nous y ouvrons.
parce qu’il m’a consacré par
l’onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres.
Conscience d’une consécration, d’une mise à part pour Dieu, pour une
mission. L’onction était conférée au roi, au prêtre, au prophète. Et cette
mission est l’annonce de la bonne nouvelle, de l’évangile, aux pauvres. Les
premiers destinataires de l’évangile de Jésus, ce sont les pauvres. Pauvres
matériels, pauvres spirituels, ceux qui ont les mains et le cœur ouverts. Dieu
a souci d’eux. Tu écoutes Seigneur le
désir des pauvres, tu rassures leur cœur, tu les écoutes… chantons-nous
dans les psaumes.
Il m’a envoyé annoncer aux captifs la
délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les
opprimés,
À tous ceux qui souffrent d’enfermement une délivrance, une libération
est annoncée, et opérée.
proclamer une année de grâce
du Seigneur.
L’année du Jubilé tel qu’il est présenté dans NT, est une année où la
liberté est rendue aux esclaves, où chacun retrouve sa terre… (cf Lévitique 25,
10…)Le texte d’Isaïe poursuit en annonçant un jour de vengeance, mais Luc ne reprend pas cette partie de l’annonce.
J’accueille ces paroles comme venant de la bouche même de Jésus.
J’accueille ce désir de Dieu de rencontrer les pauvres, les petits,
pour les libérer, pour leur rendre la lumière. Il me faut ouvrir mon cœur, mes zones d’ombres, pour accueillir cette parole
Viens Seigneur m’évangéliser !
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