« Amen, amen, je vous le dis,
si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. »
Les Juifs lui dirent alors : « Maintenant nous savons que tu as un démon !
Abraham est mort, et les prophètes aussi, et toi tu dis :
‘Si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera certainement jamais la mort’
Serais-tu, toi, plus grand que notre Père Abraham qui est mort ?
Et les prophètes sont morts ! Qui fais-tu de toi-même ?
Jean 8, 51-53
Viens Esprit de vérité, que ton souffle me libère de tout préjugé,
De toute incompréhension, de tout refus devant l’inouï de ta révélation.
Amen, amen
Solennité de la parole de Jésus. Alors qu’il est pris à la gorge par ses adversaires qui l’insultent, lui dénient tout autorité, Jésus parle comme calmement, et avec autorité. Il ne se laisse pas démonter. Il continue à affirmer solennellement son message de vie, il poursuit sa mission.
Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort
Dans plusieurs passages de l’évangile de Jean, nous avons déjà lu des promesses de vie (cf échange avec Nicodème, avec la Samaritaine, avec les Juifs de Jérusalem, ou les Galiléens qui ont reçu le pain partagé, ici Jésus parle en négatif de cette même promesse : il ne dit pas : il aura la vie, mais : il ne connaîtra pas la mort.
Une seule condition pour goûter ce chemin de vie : garder la parole de Jésus. Garder, c'est-à-dire, en vivre, y ajuster sa vie.
Maintenant nous savons que tu as un démon
Décidément ils n’en démordent pas. Ils sont comme imperméables à la parole de Jésus et campent sur leur position ! Plus facile de traité de possédé l’adversaire, que de se remettre en question, de se laisser interpeller à lui.
Ce qui est pris comme argument maintenant :Abraham et les prophètes ont fait l’expérience de la mort, tout saints qu’ils étaient. Alors comment Jésus peut-il prétendre qu’il peut épargner la mort à quelqu’un s’il ne se prétend en même temps plus grand qu’Abraham et les prophètes.
Il y a deux plans confondus en ce message sur la mort : Jésus lui-même connaîtra la mort corporelle. Il parle ici, de la mort spirituelle définitive.
Qui fais-tu de toi-même ?
Autrement dit : pour qui te prends-tu ? Paradoxe : Jésus qui ne cesse de se présenter comme envoyé du Père, disant ce que le Père lui donne de dire, faisant les œuvres que le Père lui donne de faire, Jésus qui ainsi ne se présente jamais en premier, ne s’exalte pas, est perçu comme un véritable prétentieux !
Seigneur, seul un cœur désarmé peut accueillir ton message, seul un cœur dépouillé de toute prétention de savoir, peut accueillir ta révélation.
Ouvre mon cœur à ta Parole.
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