Moi, je suis le berger, le bon.
Le berger, le bon, offre sa vie pour les brebis.
Le salarié, qui n’est pas berger, dont les brebis ne sont pas siennes,
voit-il venir le loup, il abandonne les brebis et fuit.
Et le loup les ravit, et les disperse.
C’est qu’il est salarié et n’a pas souci des brebis.
Jean 10, 11-13
Viens Esprit, montre-moi Jésus bon berger.
Moi, je suis le berger, le bon
Il n’y a pas à dire, Jésus ne ménage pas son auditoire, il ne prend aucune précaution. Il affirme ici sans la moindre nuance qu’il est le bon berger. Or ses auditeurs connaissent l’Ecriture, ils savent que le bon berger, le vrai, c’est Dieu lui-même. Si Jésus ne dit pas « je suis Dieu », il dit quasi la même chose en se présentant comme le bon berger !
Le berger, le bon, offre sa vie pour les brebis
J’aime cette image. Le berger ne s’impose pas, il offre sa vie pour les brebis. Elles peuvent refuser cette offre, et s’enfuir vers d’autres pâturages, elles peuvent ne pas écouter sa voix. Extrême délicatesse de notre Dieu ! Il offre sa vie. Il veille sur ceux qui l’accueillent, mais sans s’imposer. Il veille au prix même de sa vie !
Le salarié…
Le salarié fait ses heures, son travail… mais pas avec le même cœur que le berger, le bon. Si le loup vient, il sauve sa peau, plutôt que de tenter de protéger le troupeau.
Et le loup les ravit et les disperse
Il ravit, il accapare pour lui, et il disperse, il brise l’unité… serait-ce un loup qui divise pour régner… Le diviseur est un nom du Malin…
Il est salarié, il n’a pas souci des brebis…
Il a souci plus de sa vie que des brebis. Il faut l’amour pour préférer offrir sa vie pour sauver la vie d’autrui. Il faut l’oubli de soi, d’une vie élancée dans l’amour.
Seigneur, je te regarde sur la croix, tu es le berger, le bon.
Tu offres ta vie, pour nous,
Comment accueillir un tel don ? une telle folie d’amour.
Aujourd’hui la reconnaissance monte en mon cœur, qu’elle le tienne en éveil au long du jour.
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