Jn 9
4Tant qu'il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m'a envoyé : la nuit vient où personne ne peut travailler ; 5aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Tant qu’il fait jour… le jour n’est pas sans fin, Jésus sent de plus en plus que le temps presse, il sent monter l’hostilité autour de sa personne. Pour nous aussi, chaque instant compte. C’est maintenant le moment favorable, ce n’est pas demain ou plus tard.
il nous faut travailler : souvent Jésus parle en JE, surtout quand il s’agit justement de son Père ; maintenant, il associe ses apôtres à son travail : celui qui est envoyé envoie à son tour. Il y a non seulement urgence mais nécessité : il faut…
la nuit vient : la vie d’un homme est comme une journée, sa mort est comme la nuit… et Jésus sait que sa mort approche.
aussi longtemps que je suis dans le monde : en un point-virgule, le texte fait le saut vers la « vraie » vie car Jésus dit aussi « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps » (Mt 28,20)
je suis la lumière du monde : il l’avait déjà dit (8,12), juste après avoir envoyé (va…) la femme adultère. Il avait dit que celui qui marche à sa suite sera guidé par la Lumière vers la vie, qui est le contraire de la nuit. Il n’y a pas de nuit irrémédiable parce qu’il y a une Lumière en qui nous mettons notre foi. Il le redira jusqu’à la fin (12,36), avec la même urgence dans la voix. Mais surtout, il le dit à cet instant précis, là, devant quelqu’un qui ne sait même pas ce que peut être la lumière.
J’entends, Seigneur, combien il est urgent de travailler aux œuvres du Père. « Ta parole est une lampe pour mes pas, une lumière sur ma route. » (Ps 119, 105)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire