Ps 149
Seigneur, je me mets en Ta présence, pour entendre Ta
parole… Les versets que je vais découvrir aujourd’hui sont le message que Tu veux
m’adresser… Accorde-moi d’ouvrir mon cœur, de T’accueillir…
v. 1-5
« Alléluia !
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
Dans Sion, allégresse
pour son Roi !
3 Dansez à la louange de son nom,
Jouez pour lui, tambourins et cithares !
4 Car le Seigneur aime son peuple,
Il donne aux humbles l’éclat de la victoire.
5 Que les fidèles exultent, glorieux,
Criant leur joie à l’heure du triomphe… »
Comme le psaume 148, le 149e fait partie des
psaumes « Hallel », qui comportent tous, l’expression qui nous est si
familière, « Alléluia ! ». Le terme « Alléluia ! »
est une invitation, une injonction lancée au peuple : « Louez le
Seigneur ! » (Hallel – Yah).
Pour ce Dieu-là, il convient de chanter un « chant
nouveau », un chant inédit, reflétant la joie devant un tel Dieu…
Si cette invitation s’apparente surtout à la dimension
verticale, celle qui unit le peuple à son Dieu, le psalmiste n’omet cependant pas
la dimension horizontale, au sein du peuple : « Louez-le dans
l’assemblée de ses fidèles ! ».
Le psalmiste exprime son exultation au v. 2 :
« En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion,
allégresse pour son Roi »
Nous savons combien la poésie hébraïque affectionne les constructions
en parallélisme : Israël (le
pays) et Sion (la partie du pays, en
l’occurrence Jérusalem, la capitale) ; joie
et allégresse ; créateur et Roi, deux titres de Dieu.
Il semble que le psalmiste ne peut trouver les mots adaptés
à la situation, des expressions qui disent avec justesse le débordement de joie
de ce psaume… Des synonymes, des expressions parallèles, une avalanche de mots
peut aider à balbutier, à dire un peu… qui est Dieu pour lui, qui est Dieu pour
moi…
Et l’invitation se poursuit :
« Dansez à la louange de son nom, Jouez pour lui,
tambourins et cithares ! »
Après le chant, voici la danse qui intervient… ainsi que le
jeu des instruments !
Rien n’est trop beau pour Le célébrer, pour dire Son nom,
pour Le fêter…
(v. 4-5) « Car le Seigneur aime son peuple, Il donne
aux humbles l’éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à
l’heure du triomphe »
Le psalmiste dévoile ici la cause de cette louange qui
déferle : l’amour de Dieu pour son peuple et la victoire qu’Il lui
accorde.
Et la louange peut reprendre de nouveau : « Que
les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l’heure du triomphe »
Exultation, joie, allégresse…
Si, au fil du psautier, les 150 poèmes nous amènent parfois
à exprimer des supplications, pour soutenir la prière de tant de nos
contemporains, la louange s’affirme, indépassable, à la fin du livre… Dans les
méandres de nos existences, la louange se devine, tantôt cachée et discrète,
tantôt franche et libérée.
Et si nous la laissions poindre résolument en nos
vies ?
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