dimanche 10 février 2019

"Chantez au Seigneur un chant nouveau!"


Ps 149
Seigneur, je me mets en Ta présence, pour entendre Ta parole… Les versets que je vais découvrir aujourd’hui sont le message que Tu veux m’adresser… Accorde-moi d’ouvrir mon cœur, de T’accueillir…

v. 1-5
« Alléluia !
Chantez au Seigneur un chant nouveau,

Dans Sion, allégresse pour son Roi !
3 Dansez à la louange de son nom,
Jouez pour lui, tambourins et cithares !
4 Car le Seigneur aime son peuple,
Il donne aux humbles l’éclat de la victoire.
5 Que les fidèles exultent, glorieux,
Criant leur joie à l’heure du triomphe… »

Comme le psaume 148, le 149e fait partie des psaumes « Hallel », qui comportent tous, l’expression qui nous est si familière, « Alléluia ! ». Le terme « Alléluia ! » est une invitation, une injonction lancée au peuple : « Louez le Seigneur ! » (Hallel – Yah).
Pour ce Dieu-là, il convient de chanter un « chant nouveau », un chant inédit, reflétant la joie devant un tel Dieu…
Si cette invitation s’apparente surtout à la dimension verticale, celle qui unit le peuple à son Dieu, le psalmiste n’omet cependant pas la dimension horizontale, au sein du peuple : « Louez-le dans l’assemblée de ses fidèles ! ».

Le psalmiste exprime son exultation au v. 2 :
« En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi »
Nous savons combien la poésie hébraïque affectionne les constructions en parallélisme : Israël (le pays) et Sion (la partie du pays, en l’occurrence Jérusalem, la capitale) ; joie et allégresse ; créateur et Roi, deux titres de Dieu.
Il semble que le psalmiste ne peut trouver les mots adaptés à la situation, des expressions qui disent avec justesse le débordement de joie de ce psaume… Des synonymes, des expressions parallèles, une avalanche de mots peut aider à balbutier, à dire un peu… qui est Dieu pour lui, qui est Dieu pour moi…

Et l’invitation se poursuit :
« Dansez à la louange de son nom, Jouez pour lui, tambourins et cithares ! »
Après le chant, voici la danse qui intervient… ainsi que le jeu des instruments !
Rien n’est trop beau pour Le célébrer, pour dire Son nom, pour Le fêter…

(v. 4-5) « Car le Seigneur aime son peuple, Il donne aux humbles l’éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l’heure du triomphe »
Le psalmiste dévoile ici la cause de cette louange qui déferle : l’amour de Dieu pour son peuple et la victoire qu’Il lui accorde.
Et la louange peut reprendre de nouveau : « Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l’heure du triomphe »
Exultation, joie, allégresse…

Si, au fil du psautier, les 150 poèmes nous amènent parfois à exprimer des supplications, pour soutenir la prière de tant de nos contemporains, la louange s’affirme, indépassable, à la fin du livre… Dans les méandres de nos existences, la louange se devine, tantôt cachée et discrète, tantôt franche et libérée.
Et si nous la laissions poindre résolument en nos vies ?

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