mercredi 21 septembre 2011

C'est moi

Jn 18

7 A nouveau, Jésus leur demanda : « Qui cherchez-vous ? » Ils répondirent : «Jésus le Nazôréen. » 8Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. » 9C'est ainsi que devait s'accomplir la parole que Jésus avait dite : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés. »

Esprit Saint, augmente en nous la foi en ce Dieu qui se livre afin que pas un ne soit perdu.

Ceux qui sont venus « contre » Jésus dans la nuit de Gethsémani ont reculés, ils sont tombés. Non pas sur une contre-attaque, mais sur deux mots : « C’est moi ». Ils sont à terre, ils ne peuvent rien contre lui : il n’est pas pris, il se livre.

Jésus leur a laissé le temps de se relever, de le regarder d’un peu plus loin… Et voilà qu’il leur pose… la même question !

Qui cherchez-vous ? Qu’elle devait être importante cette question ! Qui était Jésus à leurs yeux ? Imposteur, Messie, Roi, faiseur de miracles… ?? Pourtant c’est son simple nom qu’ils répètent. Et là, Jésus arrête le jeu (si grave pourtant), on dirait même qu’il s’impatiente :
Je vous l'ai dit : oh, cette parole, Jésus pourrait nous la dire tous les jours… oui, il nous a tout dit, tout révélé de ce que nous devions savoir… et pourtant… combien de fois ne devra-t-il pas encore nous la poser, cette question !

c’est moi : 3 fois que Jésus leur répète ce témoignage. Et il l’avait déjà dit au bord du puits de Sichem (4,26), il l’avait dit et redit aux Juifs discuteurs (ch. 8), à ses apôtres paniqués sur le lac (6,20) et même au cœur de ce moment si intense du lavement des pieds (13,19). Avec quelle insistance, st Jean ne met-il pas ainsi en lumière la divinité de Jésus !
laissez aller ceux-ci : Jésus donne un ordre aux soldats ! Et il sera obéi. Mais ce n’est pas pour lui : il se soucie sans cesse de ceux qu’il aime, fut-ce aux instants les plus dramatiques.

De quoi serions-nous encore inquiets avec un tel Messie ? Nos cœurs ne devraient-ils pas être enfin rassurés ? Jésus va au-devant de l’Ennemi pour nous en préserver : car il l’avait dit, n’est-ce pas : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés » : oui, nous sommes en de bonnes mains, les mains fraternelles de celui qui est « tout-puissant d’amour ».


« C’est moi, n’ayez pas peur » avais-tu dit sur le lac : dans la nuit de Gethsémani, c’est plus qu’une tempête qui s’abat sur toi et sur les apôtres mais tu continues sans faille à veiller sur eux. Seigneur, notre sauveur et notre gardien, ne laisse pas la peur nous habiter mais augmente en nous la confiance en ton amour infini.

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