mardi 1 mars 2011

Il s'assit...

Après cela, Jésus s’éloigna de l’autre côté de la mer de Galilée de Tibériade.
Une grande foule le suivait car ils contemplaient les signes qu’il faisait sur les malades.
Jésus monta sur la montagne et là il s’assit avec ses disciples.
La Pâque la fête des Juifs, était proche.
Jn 6, 1-4

Viens Esprit, accompagne nos regards que dans l’épaisseur des mots, nous entendions ta voix, nous accueillons ton souffle.
Viens Esprit nous mener en compagnie de Jésus.

Après cela…
Après cet échange avec les Juifs, les chefs religieux. Echange qui semble s’être soldé par un échec, une incompréhension.
Jésus s’éloigna de l’autre côté de la mer ce Galilée de Tibériade.
Que signifie cet éloignement ? Cet autre côté de la mer ? L’échange avec les Juifs avait eu lieu au Temple de Jérusalem, dans une foule indistincte.  La guérison opérée par Jésus a suscité les foudres des chefs religieux. Et l’échange avec eux n’a fait qu’empirer la situation : non seulement Jésus guérit un malade le jour du sabbat, mais en plus il appelle Dieu son Père, se faisant ainsi l’égal de Dieu…
Sans doute, Jésus en se retrouvant loin de Jérusalem, cherche un brin de solitude, un éloignement de cette querelle qui ne semble pas porteuse ! On le voit à plusieurs moments au long des évangiles s’éloigner ainsi.

Une grande foule le suivait car ils contemplaient les signes qu’il faisait sur les malades.
 Si les chefs religieux voient d’un mauvais œil l’activité de Jésus, il n’en va pas de même pour la foule. Elle se met à suivre Jésus. Et ce qui l’a mise en route, ce sont les signes. Ainsi Jésus appelle-t-il les guérisons opérées par Jésus, des signes, non point des miracles. Il nous invite ainsi à lire derrière le geste plus que le geste lui-même, le message dont il est porteur.
Si Jésus cherchait un peu de calme, c’est pour le moins raté !

Jésus monta sur la montagne et là il s’assit avec ses disciples.
Je retrouve le décor du discours sur la montagne en Matthieu 5.
La samaritaine avait demandé : est-ce à Jérusalem ou sur la montagne de Garizim qu’il faut adorer ? Jésus avait alors répondu : ni l’un ni l’autre, il faut adorer en esprit et vérité. Voulait-il se retirer ici dans la prière ? peut-être.

La Pâque, la fête des juifs, était proche.
Comment résonnait dans le cœur de Jésus cette proximité ?

Aujourd’hui, je regarde Jésus, marchant, suivi par la foule attirée par les signes. Je le contemple gravissant la montagne, s’y asseyant avec les disciples.
J’accueille cette présence de Jésus dans le quotidien de nos vies. Suis-je avec lui ?

Aucun commentaire: