jeudi 7 mars 2019

Ils font une ouverture


Mc 2
3 Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
4 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.

Viens Esprit Saint, montre-nous toutes les « ouvertures » , qu’elles nous conduisent hors de nos étroitesses, loin de nos aveuglements.

Nous connaissons (trop) bien cette histoire… Le défi est donc de la recevoir « à neuf », et la découpe en versets peut aider à s’arrêter sur des détails évocateurs.

Regardons les acteurs de cette scène qui se divisent clairement en deux groupes.

Il y a ceux qui sont tranquillement assis à l’ombre, dans la maison. Ce qui se passe à l’extérieur leur importe peu. Ils ont retrouvé Jésus, et ils écoutent respectueusement le rabbi. Ce qui se passe dans leur cœur est le secret de chacun, rien sans doute ne permet de le supposer, sauf qu’ils demeurent là, alors que Jésus annonce la Parole.

Il y a ceux qui s’activent, qui pensent, non pas à eux, mais à ce pauvre homme qui a besoin d’aide. Peut-être se soucient-ils peu d’écouter Jésus. Pourtant, ils ont déjà compris qu’il pouvait guérir, qu’il pouvait faire marcher un paralysé. Le chemin leur est barré par la foule, personne ne pense à s’écarter pour permettre au malade de s’approcher de Jésus. Il n’y a plus de passage… il faut en créer un !

Leur ingéniosité, leur courage et leur persévérance (cela n’a quand pas dû être si simple de démonter le toit, même s’il y avait déjà une petite ouverture destinée à apporter air et lumière dans la salle de dessous) n’ont d’égale que leur certitude du bon aboutissement de cette démarche.

C’est cette conviction à toutes épreuves qui leur fait trouver la solution : il faut faire une « ouverture ». Quelles que soient les situations, il y a toujours une ouverture en vue. Ce qui est curieux, c’est que ce passage ouvre sur… l’intérieur de la maison. Mais elle ouvre surtout le chemin vers Jésus. On imagine bien les quatre porteurs descendre prudemment le brancard, et rester eux-mêmes là-haut, sur le toit, à observer la suite, pleins d’espoir… Ils ont « porté » le paralytique jusqu’au maître : leur mission s’arrête là.

Seigneur Dieu, rends-nous avides de ta présence, ingénieux pour te trouver. Fais que – selon la parole de Jésus – les fils de la lumière ne soient pas moins avisés que les fils de ce monde !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Qui sont ces 4 hommes ?
Depuis le verset 39 : Il alla par toute la Galilée
nous n'entendons plus parler des 4 premiers appelés.

Les 4 ici, ne serait-ce pas eux... ?

La Belle Porte